Google Apps adopte la signature anti-spam DKIM

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Les entreprises clientes Google Apps pourront bénéficier du système d’authentification DKIM sur la messagerie, permettant de traquer plus facilement le spam potentiel.

Google vient d’ajouter une nouvelle fonction anti-spam à tous ses clients Google Apps.

Ce qui permet de s’assurer que les e-mails envoyés ne seront pas estampillés « spam » par leurs destinataires.

Selon Google, c’est la première fois qu’une plate-forme de messagerie importante adopte DomainKeys Identified Mail (DKIM), et ce, en ne facturant aucun surcoût à ses clients.

« Nous proposons à nos clients Google Apps l’envoi de courrier électronique avec DKIM. Ainsi, il est peu probable que les messages envoyés tombent dans le filtre à spam », a déclaré Adam Dawes, en qualité de Responsable Produits dans la division Google Enterprise, dans une contribution blog en date du 6 janvier.

« Gmail supporte des standards d’authentification d’e-mail comme DomainKeys ou DKIM depuis son lancement en 2004 », commente Adam Dawes.

Ce type d’outils permet de vérifier l’identité des expéditeurs et de donner aux utilisateurs un outil de détection de spam potentiel.

« Beaucoup de systèmes de messagerie sont en mesure d’assurer si oui ou non un e-mail reçu est certifié DKIM, ce qui facilite la vérification du contenu par les filtres à spam et la confirmation de la réputation de l’expéditeur. Les messages en provenance de sources plus douteuses sont traités avec plus de parcimonie », poursuit Adam Dawes dans cette même contribution.

Les administrateurs Google Apps peuvent autoriser l’authentification DKIM dans l’onglet « Paramètres avancés » sur le tableau de bord.

Adaptation libre en français d’un article eWeek.co.uk en date du 10/01/11 : Google Apps Gets Anti-Spam Tool

DKIM : une rencontre anti-spam entre Cisco et Yahoo
Définition DomainKeys Identified Mail (DKIM) : ce serait un draft (au sens IETF) issu de la fusion de DomainKey (Yahoo) et Identified Internet Mail (Cisco). DKIM spécifie comment signer les messages en utilisant un chiffrement asymétrique, en publiant les clefs publiques via le DNS et en confiant le processus de signature aux serveurs de messagerie (source : Panorama des technologies anti-spam, Altospam.com)