Google choisit Ingenico pour tester le NFC à grande échelle

Mobilité

Aux côtés de Vodafone, Google aurait choisi le fabricant français de terminaux de paiement Ingenico pour expérimenter le paiement sans contact NFC dans plusieurs villes américaines.

Ingenico va peut-être profiter d’un nouveau marché au potentiel fort. Celui du NFC (Near Field Communication). Selon Les Echos, Google aurait effectivement sélectionné le constructeur français de terminaux de paiement pour alimenter les projets expérimentaux de paiements sans contact que l’entreprise entend lancer prochainement dans plusieurs grandes villes américaines, rapporte Silicon.fr.

Ingenico se retrouverait donc aux côtés de son concurrent Verifone. C’est dire l’importance que Google accorde au potentiel de cette nouvelle technologie portée, au sein du groupe Internet, par le Nexus S, le smartphone fabriqué en son nom par Samsung et qui intègre une puce NFC.

Rappelons que cette technologie permet la mise en oeuvre d’applications sans contact entre deux appareils ouvrant la voix au paiement mais aussi au couponing, gestion de billeterie, téléchargement de pages Web, widget, etc., simplement en approchant un téléphone d’une étiquette NFC.

Pour Google, la technologie NFC lui permettrait d’approfondir ses connaissances des consommateurs en enregistrant les caractéristiques de leurs achats effectifs et non plus les intérêts ou intentions d’achat déduits de leur navigation en ligne. Autant de qualifications de l’utilisateur qui permettrait de valoriser les espaces publicitaires auprès des annonceurs.

Apple (même si le prochain iPhone ferait l’impasse sur le NFC) et eBay seraient également sur les rangs. Reste à savoir si l’offre de Google se concentrera uniquement sur les terminaux Android ou s’ouvrira à toutes les plates-formes concurrentes.

Si l’infrastructure (via les téléphones et les bornes de paiement) se met en place, il reste à valider le modèle économique du NFC censé impliquer opérateurs et établissements bancaires dans la chaîne de traitement des transactions. Des discussions qui semblent traîner en longueur et auxquelles Google semble vouloir couper court en lançant seul sa propre expérimentation.

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