Google Chrome : l’essayer, c’est l’adopter ?

Mobilité

Selon Xiti Monitor, il est encore trop tôt pour savoir si l’arrivée de Google Chrome a vraiment changé la donne sur le marché des navigateurs.

Xiti Monitor confirme la tendance esquissée par la société californienne Net-Applications. Via son outil Xiti Monitor, le département « études sur le Web » de la société française At Internet a effectué un court bilan de l’arrivée de Google Chrome dans le monde des navigateurs. Une entrée remarquable en termes de fonctionnalités mais aussi remarquées en termes d’impact marché.

Tout beau, tout neuf ? Sur la seule journée du 3 septembre, premier jour à temps plein de Google Chrome, XitiMonitor place ce navigateur à la quatrième position avec 1,01% des visites françaises devant Opéra (0,49%). Mais il n’est pas parvenu à détrôner Apple Safari (2,88%).

Quant aux leaders du marché, ils ont regardé la nouveauté de haut même si l’on observe un léger reflux : ce jour-là, Mozilla Firefox était crédité d’une part de 28,10% et Internet Explorer de 67,08%. Dépasser la barre du 1% est bien joué pour marquer les esprits. Reste à savoir si la percée de Google Chrome s’inscrit dans la durée. Car l’essayer ne veut pas dire forcément l’adopter.

Entendons-nous bien sur la méthodologie Xiti Monitor : le chiffre de 1% correspond à l’ensemble des sites du périmètre XiTi (c’est à dire utilisant son outil de mesure d’audience, soit un panel de 86 776 sites Web).

Le cabinet d’études précise que « la part de visites de chaque navigateur correspond à la totalité des visites du navigateur considéré par rapport à la globalité des visites tous navigateurs confondus, sur la période étudiée et pour les visites générées depuis la France ».

A lire également sur Vnunet.fr : dossier spécial : Navigateurs : le nouvel assaut