Google Desktop Search soupçonné de faciliter l’espionnage

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La nouvelle fonctionnalité de recherche de documents sur PC de Google est pointée du doigt pour son manque de sécurité en cas de partage de poste.

A peine lancé, Google Desk Search suscite déjà des polémiques sur le terrain de la protection de la vie privée. Avec ce nouvel outil de recherche qui « fouille » sur le disque dur d’un PC pour trouver des documents multi-formats (Word, Excell, Power Point, e-mails…), des risques liées au respect de la confidentialité de l’usage du Web apparaissent.

Selon un consultant anglais en sécurité interrogé par Associated Press, il serait aisé de suivre les traces de la navigation Web d’une personne si celle-ci se connecte d’un poste partagé sur lequel Google Desk Search a été téléchargé. Le logiciel est capable de stocker les informations recherchés ou consultés, comme l’historique des Pages Web. Des scénarii d’espionnage peuvent se produire sur des lieux publics (cybercafés, bibliothèques…) ou sur les lieux de travail.

La direction de Google reconnaît les risques liées à l’usage de son outil de recherche sur disque dur en cas de partage d’un poste. Marissa Mayer, Directrice des produits Web chez Google, préfère mettre l’accent sur les bénéfices que les utilisateurs peuvent tirer de cette fonction d’archivage sur un poste réservé à un usage personnel.

Régulièrement, Google se fait rattraper au collet pour les faiblesses liées à la protection de la vie privée sur ses nouveaux outils. En avril 2004, alors que le service Gmail venait à peine d’être lancé, le service de webmail de Google a été accusé d’intrusion dans l’usage personnel du Web en proposant des publicités ciblées apparaissant après analyse sémantique des mots-clés figurant sur la correspondance électronique (voir édition du 13 avril 2004).


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