Google Instant débarque sur le mobile

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Aux Etats-Unis, la fonction de recherche quasi-instantanée (Google Instant) est déclinée sur certains types de smartphones. Seulement deux mois après son introduction pour les ordinateurs.

En fin de semaine dernière, Google a introduit la fonction Google Instant sur les smartphones. Il s’agit d’une version bêta disponibles pour les terminaux Android 2.2+ et iOS4.

La déclinaison mobile est uniquement disponible pour les internautes américains mais le groupe Internet ne cache pas sa volonté d’étendre prochainement cette fonctions à de nouveaux pays et de nouvelles langues « dans les prochains mois ».

Cela va très vite. Début septembre, Google avait introduit la fonction de « recherche en temps réel » à partir d’un ordinateur. Sa déclinaison sur le mobile n’est guère une surprise mais il faut reconnaître que l’exécution du calendrier est rapide.

« Avec Google Instant sur mobile, nous poussons les limites du navigateur sur les téléphones mobiles et les réseaux sans fil », écrit Steve Kanefsky, ingénieur logiciel de Google dans une contribution en date du 4 novembre sur un blog officiel.

« Vous observerez sûrement une nette amélioration dans la vitesse de chargement quand vous effectuerez des recherches grâce à des implémentations AJAX et HTML5 pour mobile qui réactualise automatiquement la page avec de nouveaux résultats et qui permet d’éviter le chargement d’une nouvelle page pour chaque requête. »

Selon eWeek UK, l’exploitation de la fonction Google Instant sur PC – et maintenant sur mobile – représente un surcoût non négligeable en termes d’infrastructures.

Ainsi, Jonathan Rosenberg, Vice-Président senior pour la gestion des produits Google, considérait lors de la présentation des résultats financiers du troisième trimestre 2010 (14 octobre) que non seulement Google Instant n’était pas conçu pour générer plus de business mais, en plus, cette fonction de recherche en quasi-instantanéité se révélait onéreuse d’un point de vue « ressources ».

Un porte-parole a reconnu que le groupe avait procédé à l’achat d’équipement serveurs supplémentaires pour supporter l’implémentation. Sans fournir davantage de précisions.