Google Maps Indoor : la géolocalisation passe de l’autre côté du béton londonien

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Google Maps Indoor met un pied en Europe et s’installe à Londres, dans une quarantaine de bâtiments, pour proposer au mobinaute de goûter à la géolocalisation en intérieur.

Déployé aux Etats-Unis en novembre dernier pour permettre aux mobinautes de se géolocaliser en intérieur, l’outil Google Maps Indoor traverse enfin l’Atlantique et investit l’Europe pour une première halte dans quelque 40 bâtiments de Londres.

La capitale britannique figure au premier rang des métropoles d’Europe occidentale qui ont manifesté, sous l’impulsion conjointe de New York et Tokyo, leur intérêt vis-à-vis de la démarche.

Avec Indoor, composante de l’écosystème Maps, Google passe de l’autre côté du béton et exploite la géolocalisation en intérieur pour restituer en 3D isométrique la topographie de lieux tels les aéroports ou les grands magasins.

A la clé, une précision quasi chirurgicale de l’ordre de 5 à 10 mètres, pour un concept en cours d’extension aux sites touristiques ainsi qu’aux lieux d’intérêt public comme les hôpitaux.

La représentation plongeante proposée indépendamment pour chaque étage d’un bâtiment privilégie la lisibilité à l’esthétique, pour en dévoiler davantage sans compromettre le sens de l’orientation des utilisateurs.

Jusqu’alors concentré sur les Etats-Unis et le Japon, Google Maps Indoor répertorie à présent une quarantaine d’édifices londoniens. Pour en traverser les murs, il suffit de zoomer au maximum, expliquent les équipes techniques chargées du développement.

Une telle solution pourrait prendre tout son sens et voir sa pertinence décuplée en combinaison avec le projet de GPS européen Galileo, attendu pour la fin 2012.

A l’heure actuelle, une alternative fait foi : Navsop, justement mis sur pied par une société britannique, en l’occurrence BAE Systems.

L’objectif : pallier les faiblesses d’un GPS qui manque globalement de fiabilité en intérieur.

Pour ce faire, d’autres technologies sont mises en jeu. En premier lieu, les réseaux Wi-Fi et GSM -A-GPS), mais aussi les tours de contrôle, les émetteurs radio à courtes et longues ondes (dont la radioamateur et sa CB), les réseaux télévisés ou encore les satellites en orbite basse.

 

 

Crédit image : © StudioGriffon.com-Fotolia.com

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