Google News favorise l’information à la source

Mobilité

Le moteur de recherche d’actualités héberge désormais sur sa plate-forme les
dépêches de quatre grandes agences de presse.

En butte à plusieurs plaintes pour violation de ‘copyright’ émanant notamment de l’AFP en France (une affaire qui remonte à 2005 mais qui a été résolue à l’amiable en avril 2007) et de la société de gestion collective de droits d’auteur Copiepresse en Belgique en 2006 (dossier en suspens), Google réussira-t-il à faire la paix avec les éditeurs qui n’apprécient pas le moteur de recherche d’actualités qu’il a lancé en 2002 ?

Le 31 août, le groupe Internet a annoncé la signature d’un accord avec quatre grandes agences de presse : AFP (Agence France-Presse), AP (Associated Press), CP (Canadian Press) et PAB (Press Association of Britain).

En butte à plusieurs plaintes pour violation de ‘copyright’ émanant notamment de l’AFP en France (une affaire qui remonte à 2005 mais qui a été résolue à l’amiable en avril 2007) et de la société de gestion collective de droits d’auteur Copiepresse en Belgique en 2006 (dossier en suspens), Google réussira-t-il à faire la paix avec les éditeurs qui n’apprécient pas le moteur de recherche d’actualités qu’il a lancé en 2002 ?

Le 31 août, le groupe Internet a annoncé la signature d’un accord avec quatre grandes agences de presse : AFP (Agence France-Presse), AP (Associated Press), CP (Canadian Press) et PAB (Press Association of Britain).

Selon Reuters, le moteur pourrait également insérer prochainement des publicités sur les pages présentant ces dépêches tandis qu’il évitait jusqu’à présent d’intégrer des liens sponsorisés sur Google News.

L’hébergement de contenus sur la plate-forme de Google News n’a en soi rien de révolutionnaire. Les sites d’actualités de Yahoo, MSN ou AOL ont d’ailleurs déjà noué des accords similaires avec des agences comme l’AFP.

Quid des sites qui drainent des visites en reprenant ces dépêches ?

Contrairement à ce qu’il faisait jusqu’à présent, Google News privilégiera désormais les actualités « sources » dans ses résultats, et donc souvent les dépêches d’agences et non les sites qui intègrent leurs flux ou s’en inspirent.

L’équipe projet de Google News justifie ainsi ce choix sur son weblog : « Avec la détection des doublons, nous serons à même de fournir une plus grande diversité de sources avec moins de doubles. Au lieu d’avoir une vingtaine d’articles « différents » (qui utilisent en fait exactement le même contenu), nous vous montrerons la copie originale et mettront en avant le travail du journaliste qui est à l’origine de l’article ».

Certains, comme TechCrunch, estiment donc que la nouvelle pourrait « avoir l’effet d’une petite bombe dans l’industrie de la presse «  où des sites se trouveront « désormais en concurrence face aux agences pour les mêmes parts de voix ». Même son de cloche du coté de l’Associated Press, qui signale que « Cette nouvelle façon de procéder [?] est susceptible de diminuer le trafic Internet sur les sites de journaux et de chaînes de télévision où ces contenus sont également publiés et de réduire leur chiffre d’affaires en conséquence ».

Enfin, s’ils le souhaitent, les utilisateurs pourront toujours sélectionner l’option « afficher les doubles », en haut à droite de la liste de résultats de Google News, et revenir à l’ancien mode de restitution des résultats de recherche.