Google organise un bal lors de l’investiture de Barack Obama

Mobilité

La firme Internet de Mountain View organise sa propre fête à Washington. « Sans coloration politique », assure-t-on.

Pour l’investiture de Barack Obama, c’est Google qui invite. La firme Internet de Mountain View organise son « bal » à Washington. La fête du 20 janvier aura lieu dans un endroit très sélect de la capitale fédérale, mais, « esprit start-up oblige », la cravate devra être laissée au vestiaire.

La firme Internet ne fera pas payer l’entrée mais elle incitera les invités à contribuer à cinq organisations à but non lucratif. Google s’engage de son côté à reverser les sommes récoltées de manière équitable.

Une fête « sans coloration politique », assure-t-on chez Google. Néanmoins, la direction du groupe avait clairement pris parti au cours de la campagne présidentielle en faveur du candidat démocrate. Au total, six dirigeants de Google ont contribué financièrement à la campagne du candidat démocrate, dont Eric Schmidt (PDG), Larry Page (co-fondateur), et Chad Hurley (co-fondateur de YouTube, propriété de Google).

Des contributions qui s’élèvent au total à 25 000 dollars. Un montant qui classe Google en troisième position derrière Microsoft et Dreamworks dans l’échelle des dons faits au candidat-élu dans le domaine du secteur IT.

« On ne fait rien à Washington si l’on ne construit pas des relations dans les deux camps »

Malgré le parti pris par ces dirigeants qui se sont rangés dans le camp de Barack Obama dans le courant de l’automne, la firme Internet a tenté de faire jeu égal avec les démocrates et les républicains pendant l’essentiel de la campagne. « On ne fait rien à Washington si on ne construit pas des relations dans les deux camps », indique Adam Kovacevich, un des porte-parole de Google.

Le groupe exploitant le célèbre moteur est un acteur relativement nouveau dans les cercles du pouvoir au sein de Washington, comparé à un concurrent comme Microsoft habitué aux pratiques de lobbying. La dernière illustration pourrait être l’échec de l’accord publicitaire entre Google et Yahoo, qui a suscité des réticences au sein de l’administration américaine et qui a provoqué l’ire de Microsoft.