Google TakeOut : à mi-chemin entre Facebook Connect et OpenID

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Avec la livraison du réseau social Google +, le groupe Internet livre un outil qui a vocation à centraliser les données personnelles de ses utilisateurs, tout en assurant la confidentialité : Google TakeOut.

Google s’active dans le domaine des réseaux sociaux.

Dans le prolongement de l’inauguration de son réseau social Google + (disponible en test ou sur invitation), la firme Internet de Mountain View rajoute une couche dénommée TakeOut.

Basé sur les informations fournies par les utilisateurs des services Google, le nouvel outil a vocation à offrir un haut niveau de confidentialité et une convergence des données personnelles.

Sans réinventer le concept du réseau social, Google + apporte son lot de nouveautés en subdivisant les relations par cercles d’amis, « pour mieux partager les bonnes informations », selon ses concepteurs.

Mais la quantité astronomique de services périphériques (Circles, Sparks, Contacts et Picasa…) a de quoi dérouter le plus organisé des internautes.

En lançant TakeOut, Google prétend centraliser les informations personnelles de ses utilisateurs, tout en franchissant un palier supérieur de confidentialité.

Ce nouveau service, à cheval entre l’authentification OpenID et les nouveaux modules qui permettent de s’inscrire ou de se connecter sur les sites Web via les réseaux sociaux (comme Facebook Connect), sera utilisable conjointement à Google +.

Il fonctionne également indépendamment pour « emporter d’un seul coup [ses] données de plusieurs produits Google ».

Toutes les données, collectées par le module depuis Circles, Contacts, Buzz, Picasa ou encore Profil, seront compilées sous la forme d’une archive au format .zip, à décompresser pour récupérer des fichiers au format libre.

Directement importables en local, ces documents .vcf (pour les contacts) ou .json (profils) assurent une compatibilité accrue entre les systèmes et les environnements de travail.

Sous la bénédiction de Google, la Data Liberation Army travaille sur le projet depuis 2007.

Elle a parallèlement contribué à la rédaction d’un guide de confidentialité déjà remarqué pour son accessibilité.

Google semble avoir appris des critiques à l’encontre de Facebook, souvent vilipendé pour ses conditions d’utilisation sans queue ni tête.

Si tous ces services se basent essentiellement sur le cloud, l’utilisateur a l’entière possibilité de procéder au stockage de ses données en local.

« Vous n’êtes pas dans l’obligation de stocker exclusivement sur le cloud les contenus auxquels vous tenez (photos, posts et contacts). Vous pouvez télécharger sur votre ordinateur vos données », assure-t-on du côté de Google.


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