Gosis veut se faire une place dans le cloud en France

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Fournisseur de services IT dans le cloud pour le compte des PME, Gosis a levé 500 000 euros pour développer son activité qui a démarré…en Lozère.

En juillet, Gosis, fournisseur français de services de cloud aux entreprises, a levé 500 000 euros.

Un fonds d’investissement parisien tenant à rester discret et des investisseurs privés tout aussi anonymes ont acquis 37% du capital de la société IT.

Un prochain tour de table d’un montant d’1,5 million d’euros serait déjà prévu début 2012.

En exploitant sa propre infrastructures de serveurs, Gosis propose un catalogue de prestations (son  offre commerciale s’appelle « Atoll cloud ») : machine virtuelle, stockage de données, outils (portail Web « sécurisé »)…

Gosis peut prendre en charge la migration d’applications métiers issus d’une architecture client-serveur vers le cloud ou faciliter la virtualisation des postes de travail.

La création de Gosis remonte à mars 2010. Les deux co-fondateurs, Christophe Lefèvre et Olivier Lefebvre (notez le « b » supplémentaire), ont ainsi investi 300 000 euros de leur poche.

Puis ils ont obtenu un financement au niveau européen (fonds FEDER) et français (Via Oseo, organisme de financement des PME innovantes).

Via leur réseau de partenaires techniques (Cisco, Microsoft, Pillar Data Systems), ils ont obtenu 800 000 euros de matériel financé en décalage de fonds.

Surprise : le siège social de Gosis est localisé dans la pépinière Polen à Mende (Lozère), où se trouve également leur premier data center.

Gosis a également créé un îlot technique dans un centre de données parisien (géré par Celeste).

Un troisième relais sera implanté en septembre dans le Nord-Pas-de-Calais.

« Pour créer une entreprise de service en cloud computing, le capital nécessaire rien que pour la première année d’exploitation, est de 2 millions d’euros », considère Christophe Lefèvre.

Contacté par ITespresso.fr, le co-fondateur de Gosis considère que les fonds levés en juillet serviront à développer l’offre commerciale.

En termes de positionnement, le fournisseur de services cloud s’affiche comme un « pure player » en France face à des acteurs comme OVH ou Ikoula (voir le paysage des acteurs du cloud par Markess en bas d’article).

« Beaucoup d’entreprises font des annonces de services cloud mais elles ne sont pas commercialisées […]. De plus, nous avons étudié le marché pendant trois ans avant de nous lancer et nous le connaissons bien. »

Gosis possède déjà 12 clients, dont Polaris (contrôle de gestion externalisé en SaaS) ou Visiodent (éditeur d’imagerie dentaire, qui aurait migré ses logiciels vers le cloud en une seule journée).

7 autres entreprises profitent également d’un test, où leurs applications sont mises sur les serveurs de Gosis gratuitement pendant 60 jours en guise d’offre d’essai.

Pour accompagner leur développement, ils vont recruter un nouvel employé par mois (dix actuellement).

Christophe Lefèvre et Olivier Lefebvre, co-fondateurs de Gosis
Le positionnement de GOSIS : en concurrence avec Amazon et Rackspace. Bonne chance...

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