Le gouvernement réaffirme son soutien au financement des PME

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Pour faire de la France un vrai pôle d’innovation, Fleur Pellerin, ministre des PME, de l’Innovation et de l’Économie numérique, a réaffimé la volonté du gouvernement de faciliter le financement et la fiscalité des start-up. Sans oublier les investisseurs.

Fleur Pellerin, ministre des PME, de l’Innovation et de l’Économie numérique, à l’occasion du premier forum du Capital Innovation qui s’est tenu ce 13 février à l’Ecole des Mines, en présence de l’AFIC (Association Française des Investisseurs pour la Croissance), a réaffimer son envie de faire de la France « un pôle d’innovation de rang mondial ».

Si la création de Paris capitale numérique est sur les rails, la fiscalité des start-up et des PME continue de poser problème et de soulever des interrogations, tant du côté des entrepreneurs que des investisseurs.

Fleur Pellerin n’a pas manqué de  le rappeler, à l’heure où la crise et les restrictions budgétaires gâchent le paysage : «Les contraintes budgétaires sont ce qu’elles sont, rien de nouveau sous le soleil, il faut faire avec. Comme en poésie, la contrainte stimule l’imagination. Nous serons donc, dans les années qui viennent, très imaginatifs ».

Si le Pacte de Compétitivité de l’industrie française est toujours à l’ordre du jour, la ministre n’a pas hésité à mettre en avant le nouveau rôle jouée par la Banque Publique d’Investissement (BPI) nouvellement créée, qui a pour vocation de soutenir le financement des PME françaises afin d’accroître la compétitivité de la France.

Un véritable « fer de lance » des « verrous financiers » à faire sauter pour accroître la compétitivité des petites entreprises.

Dotée de ressources comprises entre 35 et 40 milliards d’euros et détenue à 50% par l’Etat et à 50% par la Caisse des Dépôts, la Banque Publique d’Investissement regroupera OSEO, CDC Entreprises et le Fonds stratégique d’investissement (FSI).

Nouveauté : la BPI peut désormais octroyer un Prêt pour l’Innovation (PPI), pour une durée de 7 ans (remboursable à partir de la troisième année), pour un montant compris entre 30 000 et 1,5 million d’euros.

Ce prêt « permettra aux entreprises de traverser plus facilement la fameuse « vallée de la mort » en finançant le passage d’un projet de recherche et développement à une production industrielle  régulière ».

Quant au Crédit d’Impôt Recherche (CIR), il a pour objectif de renforcer les entreprises innovantes dont les efforts de R&D sont réalisés en France, en offrant un crédit d’impôt de 30 % de dépenses de Recherche & Développement.

Son pré-financement permettra aux PME de disposer d’un apport de trésorerie pour couvrir ses dépenses de R&D dès la première année.

Concernant la fiscalité et l’investissement des fonds de capital-risque et de capital-développement comme ceux des particuliers, touchés par la suppression d’avantages fiscaux, Fleur Pellerin veut apporter un nouveau souffle, en fluidifiant « l’ensemble de la chaîne du financement de l’innovation, de la naissance de l’idée à l’introduction en Bourse. »

Au menu : mobilisation de l’épargne privée pour soutenir l’innovation, suivi attentif de l’investissement en capital, et mise en place d’un système boursier « efficace pour les PME ».

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