Grand Paris Express : la fibre optique au coeur de l’infrastructure numérique

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La Société du Grand Paris amorce une réflexion autour de l’infrastructure numérique du futur métro automatique qui desservira l’Ile-de-France d’ici 2030.

Comment exploiter le réseau en fibre optique du futur Grand Paris Express (GPE), ce métro automatique qui desservira la région Ile-de-France à l’horizon 2030 ?

Telle est la question posée aujourd’hui par la Société du Grand Paris (SGP) à travers un Appel à manifestations d’intérêt (AMI) visant à construire une infrastructure numérique qui apportera des services aux usagers des transports.

« Cet AMI doit nous aider […] à mieux appréhender l’environnement pour faire émerger une plate-forme d’informations ouvertes aux voyageurs et aux entreprises« , résume Étienne Guyot.

Le président du directoire de la SGP souligne la nécessité « d’identifier les bons partenaires et [de] créer des émulations » pour exploiter la capacité de bande passante que fourniront les centaines de kilomètres de réseaux optiques qui jalonneront les voies ferroviaires du Grand Paris Express.

L’ensemble des acteurs du numérique (entreprises, opérateurs, collectivités locales, associations, délégataires de missions de services publics…) se sont vu adresser un questionnaire ouvert.

Parmi les axes de réflexion proposés, le déploiement des câbles optiques et l’implantation de locaux techniques le long du tracé du métro figurent en première ligne.

Des initiatives sont également attendues concernant le déploiement, dans ou près des gares, de data centers, d’infrastructures mutualisées pour les réseaux mobiles (4G a minima, comme le note Silicon.fr) et de réseaux de communication ‘indoor’, de type Wi-Fi.

Les discussions devraient aussi graviter autour des réseaux sans fil de géolocalisation et la création d’espaces de travail mutualisés.

En découleront des questions propres à la mise à disposition publique des données d’infrastructure (open data) et à l’Internet des objets, via les interfaces sans contact ou encore les mobiliers connectés.

Pour autant, la SGP n’a pas vocation à se substituer aux opérateurs télécoms. Son responsable numérique Jérôme Coutant se veut formel à cet égard : « Les opérateurs nous diront s’ils souhaitent participer [au déploiement de l’infrastructure] et comment« .

La SGP devrait lancer ses premiers appels d’offres à l’été 2014, alors que le début des travaux du premier tronçon du GPE est fixé à 2015.

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Crédit photo : Iscatel – Shutterstock.com