Green IT : Google au top du « cool » selon Greenpeace

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Greenpeace vient de dévoiler son classement « cool IT » qui jauge les entreprises IT les plus respectueuses de l’environnement. Et c’est Google qui prend la première place cette année, devant Cisco et Ericsson.

L’association non gouvernementale de protection de l’environnement  Greenpeace vient de publier son classement « cool » (.pdf). Y figurent 40 entreprises IT classées suivant des critères bien précis pour leur respect de l’environnement durant l’année 2011.

Google monte sur la première marche du podium suivi de Cisco, Ericsson et Fujitsu. Exit Facebook et Apple, qui n’ont pas répondu aux critères requis par Greenpeace pour figurer dans ce classement. A noter également la sixième place d’Alcatel-Lucent, la seule entreprise française au tableau.

Le classement se fait par l’octroi de points suivant trois critères globaux : solutions climatiques, impact énergétique et lobbying politique pourrait-on dire. Trois sous-classements existent donc. Ce sont respectivement Fujitsu, IBM et Softbank qui occupent les premières places.

La transparence est un des critères jugé essentiel par Greenpeace. Il en va de ce type de classement basé sur la transparence des sociétés concernant leur bilan carbone, leurs investissements « verts »…

Et Google fait figure de bon élève en la matière puisque l’association de protection de l’environnement se félicite de la publication des résultats de l’évaluation de son empreinte énergétique.

La firme de Mountain View affiche également publiquement ses ambitions en ayant fourni un plan détaillé de sa stratégie de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES).

Sur le même sujet, Google joue de toute son influence auprès des Etats-Unis et de l’Union Européenne, et milite pour qu’ils s’engagent au-delà du protocole de Kyoto pour une réduction ambitieuse de leurs émissions de GES.

Et ce sont bien les GES qui apparaissent en filigrane derrière ce classement. L’utilisation massive de combustibles fossiles (charbon, produits pétroliers et gaz naturel) participent de l’émission de dioxyde de carbone qui, à son tour, bloque les rayons infrarouges en provenance de la Terre et participe au réchauffement climatique. C’est le fameux effet de serre.

Greenpeace pointe du doigt les data centers qui sont de plus en plus nombreux. Entre 2005 et 2010, la consommation électrique de ceux-ci a augmenté de 56 %.

Le PUE (Power Usage Effectiveness – Evaluation de l’efficience énergétique) des data centers est donc au centre des attentions et de façon plus générale la recherche de solutions assurant une plus faible empreinte énergétique.

 

 

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