Green Touch : les réseaux télécoms pris d’une « fièvre verte »

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Sous la houlette d’Alcatel-Lucent, un consortium R&D veut concevoir une nouvelle architecture et de nouveaux composants visant à réduire par 1000 la consommation énergétique des réseaux télécoms.

Alcatel-Lucent lance une initiative « green IT » baptisée Green Touch autour de ses unités de recherche (Bell Labs).

Ce consortium est fondé sur un « environnement d’innovation ouverte des chercheurs et des scientifiques venant de pays et de disciplines différentes ».

L’objectif est ambitieux : réduire par 1000 la consommation énergétique des réseaux télécoms.

Grâce à ses efforts, « la quantité d’énergie aujourd’hui nécessaire pour utiliser tous les réseaux, y compris l’Internet, pendant une seule journée permettra de faire fonctionner ces mêmes réseaux pendant trois ans », assure l’équipementier télécoms dans son communiqué de presse.

Un projet qui tiendrait particulièrement à coeur Ben Verwaayen, P-DG d’Alcatel Lucent.

Comment y parvenir ? Green Touch s’engage à fournir d’ici cinq ans une architecture réseau de référence et de proposer des démonstrations des principaux composants pour aboutir à nouveau monde de « télécommunications vertes ».

La première réunion du consortium aura lieu le mois prochain et sera consacrée à la définition d’un programme sur cinq ans.

Green Touch : qui adhère ?
L’initiative Green Touch réunit dès le démarrage :
– des fournisseurs de services : AT&T, China Mobile, Portugal Telecom, SwissCom, Telefonica,
– des laboratoires universitaires de recherche : Laboratoire de recherche en électronique du Massachusetts Institute of Technology (MIT), Laboratoire de systèmes mobiles (WSL) de l’Université de Stanford, Institut pour une société à haut débit (IBES) de l’Université de Melbourne)
– des instituts publics de recherche : Laboratoire d’électronique et de technologie de l’information (CEA-LETI), Institut national de recherche en informatique et en automatique (INRIA) en France, Institut de micro-électronique et composants (IMEC) de Belgique.
– des laboratoires industriels de recherche: Bell Labs, Samsung et Freescale.

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