Grève chez Alcatel-Lucent : entre 1000 et 2000 salariés ont participé à la contestation

Mobilité

Selon la direction d’Alcatel-Lucent, le mouvement social a concerné la plupart des sites. Les syndicats dénoncent l’externalisation des activités informatiques vers HP.

L’ensemble des organisations syndicales d’Alcatel-Lucent France (CFDT, CGT, CFE-CGC, CFTC) avaient appelé à un jour de protestation sous différentes formes (débrayages, blocages de sites, pétitions…) le mardi 30 juin sur tous les sites du groupe de France.

L’impact a été palpable. Selon le site Internet du Parisien qui a interrogé la direction de l’équipementier télécoms, « le mouvement social a concerné la majorité des sites, au total plus de 1000 salariés se sont rassemblés » sur un effectif global de 11 000 employés en France.

Selon un décompte de la CFDT, la mobilisation concernerait plutôt 2000 personnes éparpillées sur différents sites : Illkirch (Bas-Rhin), Velizy (Yvelines), Lannion (Côtes-d’Armor), Villarceaux (Val d’Oise) ou Orvault (Loire-Atlantique). Ainsi, selon le site Internet du quotidien régional Ouest-France, un blocage a été organisé sur le  site à Lannion : près de 500 salariés ont empêché toutes entrées et sorties.

C’est une série de projets d’externalisation d’activités concernant 300 salariés sur différents sites en France qui a déclenché cette nouvelle vague de contestation. En premier lieu le vaste transfert de compétences informatiques d’Alcatel-Lucent vers le constructeur informatique HP (qui lui aussi traverse actuellement une phase intense de restructuration). 1000 postes seraient concernés au niveau monde par l’accord Alcatel-Lucent – HP, dont 205 en France.

Mi-décembre 2008, lors de la présentation de la stratégie groupe, le nouveau CEO Ben Verwaayen avait affiché son intention de supprimer un millier de postes occupés par des managers et stopper la collaboration avec 5000 sous-traitants (soit 1 sur deux touché).

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