Hacking PS3: la justice américaine autorise Sony à récupérer les adresses IP

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La justice américaine autorise Sony à collecter les adresses IP de tous les internautes qui ont consulté les conseils donnés par GeoHot, pour le hacking de la PS3. Son FAI, YouTube, Google et Twitter devront coopérer.

Sony est plus que jamais déterminé à faire la chasse aux hackers de sa console de jeux PlayStation 3.

Le 1er mars dernier, la firme nippone a d’ailleurs obtenu une importante victoire face à George Hotz, alias « GeoHot », qui s’était vanté sur Internet d’être l’un des hackers de la PS3.

En effet, un juge fédéral de l’Etat de Californie a autorisé Sony à collecter les adresses IP de tous les internautes américains s’étant connectés au site de GeoHot depuis janvier 2009.

Son FAI, Bluehost, devra coopérer avec Sony et donner non seulement les adresses IP des visiteurs, mais surtout les logs serveurs, informations nécessaires pour identifier toutes les personnes ayant téléchargé le fichier permettant le jailbreak de la console du constructeur japonais.

Mais cette décision va plus loin, puisque YouTube, Twitter et le service Blogspot de Google sont également concernés, GeoHot ayant largement diffusé ses conseils de hacking par l’intermédiaire de ces sites.

Sony pourra ainsi connaître les noms des visiteurs du blog du hacker mais également ceux qui ont vu ou commenté sa vidéo. Enfin, le site de micro-blogging devra rendre public les tweets du jeune homme afin de trouver tous les internautes californiens en lien avec lui.

Les problèmes s’accumulent donc pour George Hotz, mais ce dernier, qui vit dans le New Jersey, pourrait demander l’annulation de la décision, avançant l’incompétence de la justice californienne en la matière.