Pourquoi et comment Hivy a intégré la promotion Y Combinator Hiver 2017

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Emanation d’eFounders, la start-up française Hivy (solution de gestion de vie au bureau) intègre le programme d’accélération Y Combinator de la Silicon Valley. Quels avantages ?

C’est rare donc il faut le souligner. Issue du start-up studio parisien eFounders, Hivy vient d’intégrer le fameux accélérateur californien Y Combinator dans la promotion Hiver 2017 (YC Batch W17).

C’est une opportunité à ne pas rater pour la start-up française qui a développé une solution de gestion pour la vie au bureau et une marketplace pour acheter et commander des services.

Avec cette offre BtoB en mode SaaS (service hébergé dans le cloud), elle s’adresse aux office managers ou aux chief happiness officers (une fonction qui se développe aux USA et qui arrive en Europe). Hivy est déjà en mesure de présenter des références clients comme Slack, Deliveroo, Typeform ou Doctolib.

Fondée par Pauline Tordeur, Pierre-Alain Loiseau, et Simon-Pierre Behr sous la houlette d’eFounders, la start-up compte s’appuyer sur les ressources et le programme d’accélération YC pour monter en puissance.

« Nous avons postulé en octobre », évoque Pauline Tordeur, qui est actuellement à San Francisco avec le reste de l’équipe Hivy. « Sur Internet, il y a beaucoup d’articles et de conseils sur la meilleure manière de répondre aux questions du dossier de candidature. »

Dans un échange par mail avec la rédaction, le co-fondatrice de Hivy indique que la start-up a reçu de l’aide d’alumni français. « Globalement, le meilleur conseil à suivre est d’être concis: ‘ce qui se conçoit bien s’énonce clairement’.

Tout en poursuivant : « Si le dossier est retenu, YC paye le voyage jusqu’à San Francisco à la start-up pour une rencontre de 10 minutes. Ils parient sur 2 choses principales : l’opportunité et l’équipe. »

Hivy considère cette exposition YC va lui permettre d’élargir son réseau grâce aux partners de l’accélérateur, les fondateurs de start-up intégrés dans la promotion, les alumni (« anciens ») et les centaines d’investisseurs qui viennent au Demo Day organisée pour chaque promotion (deux par an).

Ce n’est pas forcément inclus dans le package YC mais c’est toujours bon à prendre : Hivy a attiré l’attention de TechCrunch qui a sorti un papier de fonds sur la solution SaaS qui a vocation à séduire les jeunes pousses qui cherchent de l’agilité pour gérer la vie au bureau.

Un tri sélectif

Depuis 2005, YC a accompagné 1464 start-up, peut-on lite sur le site de l’accélérateur de San Francisco (si le compteur est réactualisé).

Mais il ne faut pas s’y tromper avec le volume : « YC est l’accélérateur le plus sélectif du monde, il a lancé des entreprises comme Airbnb, Dropbox ou Stripe », précise Pauline Tordeur.

Le principe d’adhésion et d’accès au cycle de trois mois sont simples en cas de sélection : YC prend 7% du capital de la start-up accompagnée pour un ticket d’amorçage de 120 000 dollars.

D’autres start-up françaises sont passées par le « grill YC » comme Algolia (technologie de recherche), MotionLead (rich media mobile, fusionné avec Adikteev), Checkr (vérification des CV pour le compte des employeurs), et Front (messagerie collaborative, une autre émanation d’eFounders).

Pour la promotion YC hiver 2017 (115 start-up), le nombre de start-up françaises ayant rejoint le programme d’accélération se compte sur les doigts d’une main : Vize.io (« plateforme d’expérimentation pour la data agile »), Moneytis.com (transfert d’argent) et Hivy.


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