HP monte un filet anti-plans hostiles

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La nouvelle direction de la firme IT américaine charge la banque d’affaires Goldman Sachs de protéger ses intérêts face aux risques d’OPA ou d’investisseurs jugés trop audacieux.

HP a été prédateur avec le rachat d’Autonomy sous le court règne de Leo Apotheker.

La firme IT américaine deviendrait-elle une proie avec le soudain passage de relais à Meg Whitman ?

Selon le Wall Street Journal, elle fait appel à la banque d’affaires Goldman Sachs pour se protéger d’éventuelles opérations déstabilisantes.

Cela pourrait se concrétiser sous la forme d’une OPA ou des manipulations de la part d’investisseurs « activistes » (qui aurait le profil d’un Carl Icahn qui peut se montrer influent dans des dossiers comme Yahoo ou Motorola).

Titre en Bourse malmené, changement abrupt dans le top management, incertitude sur la stratégie long terme…HP craint une révolte d’actionnaires lassés des tergiversations.

En août, l’action HP avait chuté de 20% après l’annonce d’une série de revirements stratégiques : séparation de la division PC, fin de la TouchPad, rachat d’Autonomy dont la pertinence et le prix laissent des analystes perplexes.

Dès sa prise de fonction officielle en qualité de P-DG, Meg Whitman a annoncé qu’elle fixerait le sort de la division PC d’ici la fin de l’année.

Mais, en l’état actuel, on ne peut pas parler de réel bouleversement par rapport à son prédécesseur qui a été remercié.

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