HP rejoint le club des ultrabooks
HP pouvait-il seulement prétendre passer outre le rush des ultrabooks ? Toujours leader sur le marché des PC, le constructeur américain cède à son tour pour se lancer dans l’aventure en décembre, avec un mastodonte dénommé Folio.
Resté très discret quant à son éventuel avenir sur le créneau des ultrabooks, HP sonnera l’offensive à la toute fin de l’année, avec le DM3, alias Folio. Il s’agit d’un 13,3 pouces que la branche australienne du constructeur a présenté en avant-première à Ritchie’s Room.
HP a retrouvé un semblant de stabilité en conservant sa division Personal Systems Group (PSG). Cette poursuite d’activité semble lui donner des ailes… et des idées.
Alors que les premiers rivaux à tenter l’aventure se cassent les dents en bons instigateurs d’un concept dont Intel, superviseur désigné, ne prévoit le décollage qu’après les fêtes de fin d’année, c’est l’occasion de laisser passer l’orage pour mieux inaugurer une nouvelle génération de terminaux.
En toile de fond, une transition, certes progressive, mais un objectif qui tient particulièrement à coeur des équipes d’Intel : s’ouvrir à des usages plus professionnels, avec des tarifs qui s’en ressentiraient toutefois.
Dans le cas présent, il est fait mention d’un conservatisme prononcé, au niveau des formes comme des fonctionnalités.
A y voir de plus près, le design reste sobre, au même titre qu’un logo discret qui n’éclipse pas la proéminence de haut-parleurs Altec Lansing intégrés, comme à l’accoutumée, à hauteur de charnières dont la robustesse apparente inspire confiance.
A l’épreuve de la pesée, le Folio fait moins le fier. Essentiellement imputé à des frontons épais et d’autant plus solides, son kilo et demi ne saurait passer inaperçu, le plaçant parmi les poids lourds de sa trémie d’attaque.
Déclinée en deux modèles à 128 Go de SSD, la bête dispose par ailleurs, en fonction de la configuration, d’un processeur Intel Core i3 à 1,4 GHz ou d’un i5 à 1,6 GHz, pour 4 Go de RAM (extensibles jusqu’au double via l’unique slot réservé à cet effet).
Autour d’une dalle 1366 x 768 s’articule une connectique somme toute traditionnelle : un USB Superspeed additionné d’un concentrateur à la norme 2.0, un port HDMI (disparition du VGA), un lecteur de cartes multimédia et… un port RJ45 Gigabit !
Globalement positive, la première impression, renforcée par la commodité d’un clavier rétroéclairé, sera-t-elle pour autant la bonne ?
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