HP WebOS trace sa route vers l’open source

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HP dévoile la feuille de route que suivra WebOS, destination l’open source. En point d’orgue, l’adoption d’un noyau Linux et d’un coeur JavaScript.

En chemin vers l’open source, WebOS dévoile sa feuille de route. HP, qui table sur l’adoption d’un noyau Linux et du coeur JavaScript, s’engage à en délivrer une première version finale au mois de septembre.

L’ensemble reposera sur l’alliance d’une licence Apache 2.0 et du dénommé Enyo, un outil de développement applicatif mis à jour pour l’occasion, en qualité d’ambassadeur d’un déploiement orchestré sur les huit mois à venir.

Au système d’exploitation qui en résultera, Meg Whitman annonce confier une appellation des plus sobres : Open WebOS.

En guise de hors-d’oeuvre au festin automnal qui attend les développeurs, février verra les modules QT de Webkit et JavascriptCore révéler leurs codes sources respectifs.

L’intronisation d’un kernel Linux est prévue pour mars. S’y adjoindront des extensions USB et EGL (graphiques). Suivront, au mois d’avril, Ares 2.0 et les services Node.

Le gestionnaire système Luna jouera les juillettistes, à l’instar de multiples composantes centrales du système. Une ultime répétition générale conclura l’été avant l’avènement programmé d’Open WebOS 1.0.

Quand bien même cette roadmap, telle que présentée, tient la route, les prétentions ont beau abonder : le groupe de Palo Alto ne dispose guère que d’une infime marge pour relancer une machine enrayée à plus d’un titre.

Et pour cause : à défaut de constructeurs pour procéder à une implémentation dans leurs terminaux et recruter une masse critique d’utilisateurs, s’attacher le concours des éditeurs de logiciels et des développeurs indépendants relèvera de l’exploit.

Restera une éventuelle alternative : Tizen, l’héritier d’un Meego déchu, non sans son lot d’espérances, dont celle d’investir les terminaux mobiles au-delà des smartphones.

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