IA : salaires stratosphériques pour les chercheurs d’OpenAI d’Elon Musk

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OpenIA, organisation à but non lucratif d’Elon Musk, emploie des experts de l’intelligence artificielle dont les salaires avoisinent parfois les deux millions de dollars par an.

OpenAI, l’organisation à but non lucratif spécialisée dans la recherche en IA (Intelligence artificielle), n’hésite pas à s’arroger les compétences d’experts payés à prix d’or.

C’est un journaliste du New York Times qui a découvert les salaires stratosphériques de cette organisation, pourtant à but non lucratif.

Des compétences monnayées à prix d’or

Fondé en 2015 à San Francisco par Elon Musk, OpenAI prétend travailler pour que l’IA profite à l’ensemble de humanité.

Il est ainsi reporté qu’Ilya Sutskever, directeur de la recherche d’OpenAI, a touché plus de 1,9 million de dollars en 2016 et que Ian Goodfellow, expert en IA, a perçu plus de 800 000 dollars en 2016, bien qu’il n’ait été embauché qu’en mars de cette année. Les deux chercheurs avaient auparavant travaillé pour le compte de Google.

Si des salaires comparables sont probablement attribués à des experts IA de grands groupes, OpenIA n’est de surcroît pas en mesure de leur offrir des options d’achat d’actions (stock options), en raison de son statut d’organisation à but non lucratif.

C’est d’ailleurs ce même statut qui l’oblige à une complète transparence et donc à rendre publiques ces données.

Une question d’offre et de demande

Au cours de sa première année d’existence, OpenAI a dépensé environ 11 millions de dollars, dont 7 millions sous forme de salaires et de primes à la signature. Le montant est réparti sur les 52 personnes que compte l’entreprise.

Dans la mesure l’IA connait une progression fulgurante avec des usages dans une myriade de domaines, les différentes sociétés surenchérissent sur les salaires afin d’attirer les meilleurs experts de ce domaine. Une simple question d’offre et de demande en somme.

Selon Chris Nicholson, P-DG et fondateur de Skymind, une société d’IA, il y aurait tout simplement trop peu de personnes ayant des compétences en intelligence artificielle sur le marché de l’emploi.

En France, suite au rapport Villani, du nom du mathématicien français et député LREM, l’Etat va débloquer près de 1,5 milliard de crédits publics. Une somme conséquente de prime abord, mais sans commune mesure avec les montants que des groupes technologiques privés consentent à dépenser pour se développer dans ce secteur très porteur.

(crédit photo : Tesla)

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