IBM et Red Hat veulent éclipser Solaris

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Les deux sociétés se sont unies pour proposer aux utilisateurs du système Solaris de Sun une offre de migration vers Linux.

IBM et Red Hat se sont associés dans le but d’inciter les utilisateurs du système d’exploitation Solaris à migrer vers Linux. Les deux sociétés se sont engagées à fournir à leurs clients potentiels une étude gratuite permettant de déterminer si la migration est possible. S’ils se décident à franchir le pas, IBM leur proposera alors son offre payante Migration Factory Services.

Big Blue affirme avoir fait migrer plus de 500 systèmes de HP/UX et Solaris vers son système d’exploitation AIX depuis début 2004. De plus, environ 25 % des projets Linux qu’IBM a eu à traiter impliquaient une migration à partir d’un environnement Solaris.

Une facilité de migration sous-estimée

« Le principal problème est que les utilisateurs ne réalisent pas à quel point une migration d’Unix vers Linux est facile à réaliser, c’est pourquoi nous proposons aux clients qualifiés de prendre en charge le coût de l’étude de faisabilité », a expliqué Scott Handy, vice-président monde chargé de Linux au sein d’IBM. Selon lui, les utilisateurs sont plus enclins à s’engager dans un projet de migration dès lors qu’ils perçoivent les bénéfices qu’ils peuvent tirer en déplaçant leurs centres de données.

Dans le cadre de ce programme, IBM a déniché 22 revendeurs de logiciels de services financiers qui proposeront des versions Linux de leurs produits. Ces sociétés étaient traditionnellement clientes de Solaris mais se seraient montrées très désireuses de passer à Linux, selon IBM.

Solaris en version open source

Ce programme apparaît à la veille du lancement officiel de la version open source de Solaris. Sun a auparavant promis de mettre à disposition avant le 30 juin prochain une version utilisable du code source soumise à la licence CDDL (Common Development and Distribution Licence). Sun considère ce logiciel comme un concurrent direct de Linux, affirmant que de nombreuses organisations apprécient l’idée d’un système d’exploitation open source mais considèrent néanmoins que la licence GPL (General Public Licence) de Linux est trop restrictive pour permettre une utilisation dans un environnement commercial.