IBM France met 700 postes sur la sellette

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D’ici la fin de l’année, IBM France, qui sollicite 9700 collaborateurs, aura supprimé au moins 689 postes dans le cadre d’un plan de sauvegarde de l’emploi.

Dans la lignée de résultats trimestriels en demi-teinte, IBM accélère sa réorganisation stratégique au niveau mondial et annonce des réductions d’effectifs en France.

Entérinée lors d’un comité central d’entreprise, cette coupe sombre s’nscrit dans le cadre d’un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) échelonné sur deux ans avec plus de 1200 emplois sur la sellette.

Elle concernera au moins 689 postes sur les quelque 9700 collaborateurs que Big Blue emploie dans l’Hexagone.

« À cela s’ajoutent 129 postes soumis à une obligation de mobilité, c’est-à-dire des gens qui sont à Marseille, par exemple, à qui on va demander d’aller à Lille« , relève Gérard Chameau, délégué syndical central de la section CFDT d’IBM France.

L’impact sur la masse salariale toucherait essentiellement les consultants et chefs de projets, ainsi que les équipes des fonctions support : ressources humaines, achats, marketing, finance, etc.

Un porte-parole de la multinationale américaine a souligné, comme le note Silicon.fr, que la direction « entend tout faire pour éviter les départs contraints« .

Les syndicats d’IBM France s’inquiètent toutefois des conséquences d’une mobilité imposée.

L’UNSA dénonce même « un plan boursier » destiné à satisfaire les seuls actionnaires, alors que la profitabilité de la branche française du groupe informatique « ne présente pas de dégradation en 2013« , selon la CFDT.

Et d’estimer que ces réductions d’effectifs sont liées à la réorientation d’IBM vers les services IT et les pays émergents, afin de bénéficier de compétences élevées à moindre coût.

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