IBM redonne sa confiance à Java

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L’accord signé entre Sun et IBM prévoit que ce dernier pourra profiter des technologies Java jusqu’en 2016.

IBM et Sun ont conclu un accord étendant de dix ans la licence Java dont bénéficie actuellement le premier. IBM aura ainsi accès aux technologies sous-jacentes à Java Enterprise Edition, Micro Edition et Standard Edition, et ce jusqu’en 2016.

Sans le renouvellement de cet accord, les implémentations respectives de Sun et IBM auraient probablement suivi des directions différentes, ce qui aurait pu entraîner que des applications certifiées pour le serveur d’applications d’IBM ne fonctionnent plus sur le logiciel de Sun.

Une relation mouvementée

« Notre relation avec IBM a été un peu mouvementée », a déclaré Jonathan Schwartz, directeur technique de Sun, lors de son discours d’introduction de la conférence des développeurs JavaOne à San Francisco. « Nous nous sommes efforcés de tendre la main aux membres de la communauté avec lesquels nos relations étaient tendues. Nous avons un message clair à faire passer : cette place de marché est dynamique, ouverte et participative. »

Cet accord est une nouvelle occasion pour Sun de faire la paix avec un rival de longue date. Après une bataille juridique de plusieurs années, Sun a en effet signé l’année dernière un accord assurant l’interopérabilité entre Java et la technologie .Net. « La question que se posent les clients est la suivante : dois-je baser ma future informatique sur ça ? », a indiqué Robert LeBlanc, responsable de la division logicielle Websphere d’IBM.

Les applications d’IBM portées sur Solaris

Dans le cadre de cet accord, IBM s’est engagée à porter et certifier sur Solaris pour architectecture x86 différentes applications d’entreprises telles que DB2, Rational, Tivoli et WebSphere. Le fournisseur de services a indiqué que cela correspondait à une demande de la part des clients.

Cet accord et cette réconciliation avec d’anciens adversaires devraient permettre à Sun d’élargir le champ de commercialisation de ses produits, selon Jean Bozman, vice-présidente de l’institut d’études IDC. « En faisant accepter Java par IBM, ils se placent en bonne position pour remporter de nouveaux contrats », précise-t-elle. Quant à IBM, l’accord lui donne accès à la base installée de serveurs x86 de Sun tournant sur ses logiciels.

(Article traduit de VNUnet.com)