IBM veut prouver que Watson est vraiment une machine à penser

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Aux Etats-Unis, le super-ordinateur Watson d’IBM peut encore remporter le challenge télé Jeopardy (« Questions pour un champion ») face à deux candidats humains.

Grâce à son supercalculateur Watson, IBM va-t-il remporter « Jeopardy! » (le modèle américain de « Questions pour un champion ») face à Ken Jennings et Brad Rutter, deux super-candidats (humains) du jeu télé  ?

Le tournoi « 2/3 homme – 1/3 machine » s’échelonne entre lundi et mercredi.

Bilan d’étape : match nul pour la première manche. Mais la deuxième partie a été remportée par Watson. Le suspense bat son plein pour l’ultime rencontre…

En cas de victoire de Watson au jeu télévisé, IBM s’engage à reverser ses gains à des œuvres de charité (un millions de dollars).

En janvier, des essais ont été effectués dans un centre de recherche de Big Blue dans l’Etat de New York. « Watson avait gagné plus d’argent que ses concurrents, mais tous les trois avaient fourni des réponses correctes aux 15 questions. »

Au total, Watson a effectué plus de 55 « sessions d’entrainements » contre d’anciens champions de « Jeopardy! » (dont une en juin 2010).

Rappelons le défi de Watson (du nom du fondateur d’IBM Thomas J. Watson) : « construire un système informatique qui rivalise avec la capacité humaine à répondre à des questions posées dans un langage naturel, tout cela avec vitesse, précision et confiance en soi ».

Une équipe de scientifiques d’IBM a travaillé sur ce projet depuis quatre ans.

« Watson est capable d’opérer dans l’ambiguïté, le domaine hautement contextuel, presque sans limite du langage et du savoir humain », assure son concepteur, qui met un accent fort dans la R&D autour des solutions analytiques.

Watson sert de vitrine technologique à IBM. Le supercalculateur tourne sous des processeurs Power 7 d’IBM.

En entrant davantage dans les détails, il s’agit d’une plate-forme qui repose sous l’OS SUSE Linux Enterprise Server 11 (fourni par Novell) et dix racks de 750 serveurs IBM Power.

Pour le volet analytique, IBM s’appuie sur une suite logicielle sophistiquée (« IBM DeepQA »).

Précisons que, dans le cadre de ce tournoi, Watson n’est pas connecté à Internet.

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