ICANN : les nouvelles extensions se font attendre

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Lors d’un sommet à Nairobi, l’ICANN a révisé son approche pour préparer l’arrivée de nouvelles extensions. Entre avancée réelle et réticence à l’évolution, difficile d’y voir clair…

L’ICANN a donc avancé sur le principe de la création de nouvelles extensions à quatre conditions :

protection des marques (création d’une liste de référence pour les marques et leurs titulaires qui sera utilisée par les registres et la possibilité de bloquer en urgence des noms de domaine préjudiciables);

étude de marchés (« existe-t-il une demande pour de nouvelles extensions ») : un rapport d’économiste sera remis en juin à l’ICANN avant la prochaine réunion à Bruxelles;

Sécurité, stabilité, impact technique sur le système racine DNS. L’objectif est de déterminer dans quelle mesure l’introduction massive de nouveaux noms de domaine associés à de nouvelles extensions est supportable pour l’infrastructure. Des experts viennent de rendre un rapport sur le sujet : ce sera un rythme maximum de 200 nouvelles extensions par an.

Actuellement, on recense 270 extensions existantes (une quinzaine de génériques comme le .com ou le .net, tous les autres étant des extensions nationales comme le .fr, le .co.uk pour le Royaume-Uni, le .de pour l’Allemagne…).

Parallèlement, dans son discours de Nairobi, Rod Beckstrom, Président de l’ICANN depuis juin 2009, a préconisé la création d’un CERT-DNS (cellule de veille) supervisé par l’ICANN pour des questions de sécurité du World Wide Web…Ce système existe déjà de manière officieuse entre registres du monde. Mais la proposition de Rod Beckstrom va plus loin, ce qui susciterait quelques remous en interne…

– la séparation verticale : pour les extensions génériques, les fonctions de registre (registry) et de bureau d’enregistrement (registrar) sont étanches. Ce principe de séparation des deux activités ne sera pas remis en question avec l’arrivée de nouvelles extensions.

(lire la fin page 3)

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