Iconia Tab A500 : on a testé la tablette d’Acer sous toutes ses coutures

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Ecran Iconia A500

Prise en main, design, ergonomie, écran, autonomie, services, vidéo…Puisque l’on vous dit que la rédaction d’ITespresso a vraiment pris le temps de tester la tablette tactile d’Acer sous Android Honeycomb.

Lecture vidéo : compatibilité limitée

Le player intégré a bien changé depuis Froyo. Il lit désormais sans coup férir les flux encodés en 720p.

Pour le 1080p, il faut chercher du côté de l’Android Market. Nombreuses sont les applications tierces prêtes à ingérer de la HD.

Attention toutefois au temps de chargement depuis des périphériques externes, notamment pour le 1080p High Profile.

Le constat est d’autant plus alarmant lorsqu’on se prend de panique face à une interruption soudaine des programmes.

C’est tout à fait normal, surtout si l’on a la fâcheuse habitude de naviguer pêle-mêle entre les séquences et les chapitres.

Testée avec un MP4 720p encodé en H.264, l’Iconia Tab effectue sans rechigner la tâche. Si elle digère les formats standard, le résultat est plus hasardeux avec les MKV, par exemple.

Jeux : convaincant, sans plus

Starlette du moment, le processeur Tegra tient ses promesses. Nvidia peut donc dormir sur ses deux oreilles et continuer d’entretenir secrètement des rêves de leadership sur le marché des composants vidéo pour tablettes.

Les jeux sont fluides, jusqu’aux titres les plus demandeurs. On se prend inexorablement à jouer des coudes dans Splinter Cell ou à jouer les as du volant dans Need for Speed Shift.

Les performances sont assurées par un casting impressionnant des dernières technologies de rendu. Le Tegra gère aussi bien OpenGL 2.0 qu’EGL 1.4. OpenVG semble elle aussi supportée.

Enfin, les tablettes conventionnelles se mettent à l’heure d’un multipoint intégral. L’Iconia est en mesure d’interpréter jusqu’à dix pressions simultanées. S’y adjoint un accéléromètre qui répond au doigt et à l’œil.

Le gyroscope s’avère lui aussi efficace avec le peu de titres qui le prennent en charge. C’est notamment le cas des courses automobiles.

Pour encenser un peu plus leur partenariat, Acer et Nvidia ont décidé, d’un commun accord, d’intégrer à Honeycomb la Tegra Zone. Cette application présente une gamme de jeux spécialement optimisés pour le GPU du Tegra.

Au vu de la pauvreté de cette sélection, il est recommandé de passer par le Market pour découvrir les quelques perles signées d’éditeurs indépendants.

Parmi les 3 jeux fournis, l’un suscite naturellement l’attention, victime de son succès sur PC et consoles de salon. NFS Shift reste pourtant le plus décevant, et de très loin.

On regrette presque qu’il occupe autant de place en mémoire interne. Même en mode professionnel, aucune sensation n’est au rendez-vous, surtout pas la vitesse. Les véhicules sont patauds et mal modélisés.

(Lire la suite du test page 12) : Autonomie et performances

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