Iconia Tab A500 : on a testé la tablette d’Acer sous toutes ses coutures

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Ecran Iconia A500

Prise en main, design, ergonomie, écran, autonomie, services, vidéo…Puisque l’on vous dit que la rédaction d’ITespresso a vraiment pris le temps de tester la tablette tactile d’Acer sous Android Honeycomb.

Autonomie et performances : retour à la réalité

Articulée autour d’un processeur Cortex-A9 cadencé à 1 GHz, l’Iconia Tab A500 prend nativement en charge l’accélération matérielle. Ce qui n’est malencontreusement pas le cas de la version 3.0 d’Android.

Une future mise à jour, officielle ou non, corrigera certainement cette aberration.

Entre la mémoire interne et la carte SD insérée dans l’emplacement réservée à cet effet, le taux de transfert est très correct.

Il oscille entre 15 et 20 Mo/s en lecture, pour plafonner à 10 Mo/s en écriture. Un constat typique pour de la mémoire flash, très véloce pour restituer, moins pour sauvegarder.

Des chiffres qui ont tendance à varier selon le type, la quantité et la taille des fichiers copiés. Ainsi, le ralentissement est notoire lors du transfert de petits éléments (quelques kilo-octets).

De la même manière, ce taux est revu à la baisse lorsque la copie se prolonge. En fin de fichier, le débit peut être divisé par deux.

Le type de carte utilisé joue évidemment sur les résultats. Entre une SD « traditionnelle » d’1 Go et une SDHC 8 Go répertoriée Class 2, la différence est de l’ordre des 20%.

En conséquence, récupérer une séquence vidéo de 100 Mo par l’intermédiaire de File Expert (disponible sur le Market) prend une bonne trentaine de secondes entre la confirmation de transfert et le message qui annonce la complétion de l’opération.

Sur les trois clés testées, toutes ont été reconnues, avec plus ou moins de succès et de rapidité. En revanche, comme stipulé dans la notice, Android ne veut pas d’un disque dur NTFS.

Pour information, dans l’explorateur, la mémoire interne est désignée par le dossier sd_card, alors qu’external_sd correspond à la carte externe. Quant aux périphériques, ils apparaissent sous le nom usb_storage.

Si l’Iconia interagit avec des périphériques en qualité de maître (host), elle sait s’asservir à un ordinateur grâce à son port esclave (slave).

Détectée à chaud, aussi bien sous Windows, Mac OS X et les distributions Linux, elle apparaît dans l’explorateur comme un média de stockage de masse. On peut alors manipuler le contenu de la mémoire comme celui de la carte SD éventuellement insérée.

Las du clavier Honeycomb, certains utilisateurs s’orienteront vers une solution externe. Le matériel standard (filaire) est généralement reconnu et utilisable de suite.

La loterie s’ouvre plutôt avec les claviers sans fil et les montages douteux, tels que les adaptateurs PS/2 vers USB. Quant aux souris, même standard, elles ne répondent pas à l’appel de l’Iconia.

(lire la suite page 13) : performances et autonomie (suite)

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