Iconia Tab A500 : on a testé la tablette d’Acer sous toutes ses coutures

CloudMobilitéOS mobilesTablettes
Ecran Iconia A500

Prise en main, design, ergonomie, écran, autonomie, services, vidéo…Puisque l’on vous dit que la rédaction d’ITespresso a vraiment pris le temps de tester la tablette tactile d’Acer sous Android Honeycomb.

Design et ergonomie : mention bien

Au premier déballage, l’empressement consécutif à l’achat fait tout naturellement oublier à l’acquéreur d’examiner le matériel fourni.

Il faut dire que le contenu de la boîte est des plus sommaires : la tablette en elle-même, un adaptateur secteur, un câble de connexion USB vers mini-USB (d’un format peu répandu, malheureusement) et quelques manuels à lire à tête reposée.

Indéniablement, Acer a mis de la bonne volonté dans le design de l’emballage. Sobre, la boîte de l’Iconia suffirait presque à convaincre les indécis.

En façade, on nous annonce fièrement un son Dolby et des composants signés Nvidia. Un petit tour du propriétaire laisse entrevoir la présence de nombreux ports et l’implémentation de moulte technologies de connectivité.

Sur une simple page A5, un guide de démarrage rapide précise les manipulations de base : allumage, rechargement, connexion de périphériques externes ou encore insertion de cartes multimédia.

On apprend par ailleurs qu’une mise à jour manuelle du plug-in flash est nécessaire. Enfin, la compatibilité avec le format NTFS est à mettre aux oubliettes. Il faudra formater ses périphériques de stockage en FAT ou FAT32.

Au chapitre de la littérature fournie par Acer, quelques informations de sécurité, une garantie et un manuel multilingue qui décrit en une dizaine de pages les principales fonctions de l’appareil : rôle des boutons, connexion à un ordinateur, exploitation de périphériques…

Au sortir de son emballage, l’Iconia A500 resplendirait presque sous la lumière du jour.

D’un look moderne, la coque façon aluminium brossé est bien pensée, à des années-lumière du plastique dont le grand public est devenu coutumier.

Ici, rien à voir : l’ensemble suggère une solidité à toute épreuve. De plus, aucune trace de doigts, malgré les va-et-vient de minimes encore toutes déboussolées et à la recherche de la position idéale.

Au dos de la machine, le haut-parleur brille par sa discrétion. Certes, la grille qui le protège ne passe pas inaperçue, mais le tout est un modèle d’homogénéité. Au passage, impossible de localiser le microphone, bien caché dans les entrailles de la tablette.

Seul le cache des emplacements SIM et MicroSD tend à se démarquer d’un tout à l’air robuste. Cette protection faite de plastique dénature assez visiblement les lignes épurées du produit. Sa finition n’inspire pas confiance, au même titre que le bouton réservé au volume.

Pour rendre plus aisée la prise en main de sa machine, Acer a pris le parti de bomber les côtés du châssis.

Les doigts peuvent s’y reposer et assurer une stabilité accrue de l’appareil. Il n’empêche, le format 10 pouces accouche plutôt d’un produit mi-nomade, mi-sédentaire.

Au contraire des tablettes 7 pouces, l’objet sollicite automatiquement les deux mains de l’utilisateur. Aucun souci dans les transports en commun, mais une consultation à la va-vite de ses messages dans la rue devient vite un calvaire.

Avec 750 grammes sur la balance, la bête est lourde. Plus qu’un iPad (680 grammes en version Wi-Fi). Ses dimensions, 26 centimètres sur 17,7, sont en grande partie occupées par l’écran de 21,7 centimètres par 13,6.

Le bât blesse plus intensément lorsque l’on considère l’embonpoint de la machine : 1,33 centimètre, ce qui en fait l’une des plus épaisses sur ce segment de marché.

Taille 26 par 17,7 par 1,33 : épaisse. Ecran 21,7 par 13,6.

Le bloc secteur est quant à lui solide. Léger (125 grammes), il s’en tire avec les encouragements. Le système d’emboîtement de la fiche d’alimentation est ingénieux, notamment pour les voyageurs. Cependant, rien ne garantit la disponibilité d’adaptateurs en territoire étranger.

Enfin, dommage que le câble soit si court. Avec moins d’un mètre de marge, on se sent vite à l’étroit quand vient l’heure du rechargement.

(Lire la suite du test page 3) : une connectique bien fournie

Lire aussi :

Lire la biographie de l´auteur  Masquer la biographie de l´auteur