ImageGate : des images au code pernicieux propagées via Facebook ou Linked
Check Point a découvert un canal de diffusion de logiciels malveillants comme des rançongiciels par des images circulant via les réseaux sociaux.
Les chercheurs de Check Point Software, éditeur de solutions de sécurité IT (VPN, firewalls, UTM, appliances…), viennent de dénicher un vecteur d’attaque inquiétant : ImageGate qui intègre du code infecté dans des images et des fichiers graphiques.
Ils ont découvert ce malware à travers des images circulant sur les réseaux sociaux comme Facebook et LinkedIn.
C’est pernicieux : les pirates ont trouvé un moyen d’intégrer du code malveillant dans un fichier image distribué ensuite sur les réseaux sociaux.
Une fois le transfert réalisé en local, le fait de cliquer sur l’image infecte l’ordinateur. Par conséquent, pour éviter que la situation s’aggrave, ne cliquez pas sur l’image suspecte.
Il semblerait qu’une faille dans les infrastructures serveurs des réseaux sociaux soit exploitée pour favoriser la propagation d’ImageGate.
Les chercheurs de Check Point se montrent convaincus que ce canal a facilité la propagation massive du rançongiciel (ransomware) Locky via les réseaux sociaux. Dès septembre, l’éditeur avait informé Facebook et LinkedIn du vecteur d’attaque.
Mais l’alerte reste active : en début de semaine, le chercheur de sécurité IT Bart Blaze avait repéré une campagne de spam avec une image dotée d’une extension bizarre via la messagerie instantanée de Facebook. D’où l’alerte relayée par Check Point concernant ImageGate sur le blog de l’éditeur (contribution en date du 24 novembre).
L’usage de la messagerie instantanée associé au réseau semble encore le maillon faible : déjà en juin, Check Point avait repéré la faille « MaliciousChat » qui permettait de transformer Facebook Messenger en vecteur de fraude ou d’infection malware comme des ransomware.
Vidéo de démo de propagation proposée par Check Point (via YouTube)