Infrastructures dynamiques et green IT : le « smart work » selon IBM

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IBM France fait le point sur les mesures que doivent prendre les entreprises pour optimiser leurs ressources informatiques et saisir les nouvelles opportunités.

« Bâtissons une planète plus intelligente » : tel est le credo pour cette année d’IBM, selon les propos relayés par Carlo Purassanta, directeur de la branche Integrated Technology Services d’IBM France. La firme IT se fixe pour objectif de « participer à la rationalisation des besoins énergétiques et des coûts, à l’heure où les besoins de progrès se font de plus en plus sentir », a expliqué M. Purassanta, lors d’une conférence de presse.

Les changements économiques actuels entraînent des bouleversements et des transformations auxquels l’informatique peut participer en privilégiant la valeur et la recherche de l’efficacité grâce à la mise ne place, au sein des DSI, d’une politique d’infrastructures dynamiques et d’une régulation des dépenses énergétiques.

Pour exploiter les nouvelles opportunités qui s’ouvriront ces prochaines années aux entreprises « celles-ci doivent se concentrer sur plusieurs thèmes », précise Carlo Purassanta : le « smart work », soit le fait de travailler intelligemment, qui consiste en une restructuration de la collaboration entre employés via la redéfinition des processus.

Le but est de créer un nouveau poste de travail intelligent, avec, à la disposition du collaborateur, les traditionnelles fonctionnalités d’e-mails, d’agenda et de contacts, mais aussi de nouveaux modules « communautaires » : messagerie instantanée, possibilité de partage de documents, flux RSS,
ajout de widgets, micro-blogging.

Cloud computing et virtualisation : les deux mamelles d’un système informatique consolidé et optimisé

Le développement durable doit également prendre sens. « Il s’agit pour l’entreprise d’avoir une chaîne « green » de bout en bout : dans le datacenter, sur les postes de travail, mais aussi en surveillant sa chaîne logistique et la politique verte de ses fournisseurs », explique M. Purassanta. La mise en place d’infrastructures dynamiques est aussi indispensable : elles permettent une maîtrise fine de l’information pour répondre à des besoins métiers changeants.

IBM propose ainsi à ses clients de travailler avec eux sur ces problématiques, « en apportant toute une gamme de matériel, logiciels, services et conseils », souligne Philippe Bournhonesque, le directeur Stratégie Software d’IBM France. Pour une meilleure gestion des coûts et une meilleure organisation des processus métier, IBM mise sur le cloud computing et le SaaS « pour une structuration efficace sous forme de services standardisés vers les métiers ».

Big Blue propose déjà sur ce mode ses outils de collaboration Lotus Live ainsi sur son service de stockage en ligne sécurisé, Tivoli Storage as a Service, qui fonctionne selon un modèle de paiement à l’usage. Mais Philippe Bournhonesque estime que le cloud computing mettra du temps à séduire les DSI : « C’est un chemin qui va bien prendre dix ans », a-t-il précisé.

Du côté de la virtualisation, IBM annonce son nouveau logiciel Power VM Active Memory Sharing, aidant à optimiser l’utilisation des ressources mémoire en associant les ressources de calcul des différentes partitions.

Rationaliser les dépenses énergétiques

Pour améliorer les performances des datacenters et réduire la consommation d’énergie, IBM vient de dévoiler de nouveaux serveurs Power intégrant les nouveaux processeurs Power6+, qui serait capable d’améliorer leurs performances de 10% et de réduire leurs consommation énergétiques de 30%.

Les performances énergétiques peuvent être notablement améliorées grâce aux nouveaux serveurs x86 d’IBM System x, élaborés autour de sa X-Architecture, qui promettent une économie d’énergie pouvant atteindre les 50%. Ces serveurs s’accompagnent de deux nouveaux outils de gestion à distance : Integrated Mangement Module et Unified Extensible Firmware Interface.