Innovation : le gouvernement veut identifier les « marchés porteurs »

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Luc Chatel s’engage devant les membres du FIEEC à créer une instance de « réflexion transversale » pour orienter la politique publique.

Lors des Assises de la Fédération des Industries Electriques, Electroniques et de Communication (FIEEC)* qui se sont déroulées mercredi soir, Luc Chatel, Secrétaire d’Etat en charge de l’Industrie, a annoncé la création d’un comité stratégique « visant à identifier des marchés porteurs » dans une « réflexion transervale » et « à éclairer et orienter la politique publique dans ce domaine ».

Cette instance sera installée d’ici un mois au sein de la Commission Permanente de Concertation pour l’Industrie (CPCI), qui sert d’espace de concertation entre les industriels et les pouvoirs publics et d’information sur la situation de l’industrie.

Cette idée d’identifier « les marchés porteurs » émane d’un récent rapport intitulé « Une stratégie industrielle pour les marchés du futur » poussé par le groupement des industriels de l’électronique. Les domaines concernés sont hétérogènes : efficacité énergétique des bâtiments, télé-santé, route intelligente, sécurité…Un peu trop peut-être alors que des forums IT spécifiques sont créés comme celui dédié aux technologies sans contact.

Ce comité stratégique « visant à identifier des marchés porteurs » reste un lot de consolation par rapport aux propositions plus ambitieuses exposées dans le Plan de conquête pour les industries à valeur ajoutée technologiques présenté par un collectif de groupements IT dont la FIEEC en mars.

Néanmoins, Luc Chatel laisse la porte ouverte à des extensions. Ainsi, l’idée d’un Fonds d’Investissement pour les Industries à Valeur Ajoutée Technologique (FIVAT) pourrait être discutée dans le cadre du nouveau Comité stratégique pour les marchés porteurs.

* FIEEC : Fédération industrielle qui rassemble 21 syndicats professionnels (énergie, automatismes, électricité, électronique, numérique, biens de consommation), soit 2000 entreprises, 400 000 salariés et un chiffre d’affaires cumulé de 80 milliards d’euros.


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