Intel et ARM partenaires

Régulations

Le géant confirme son intérêt dans les technologies de composant à très basse consommation de l’entreprise britannique. L’accord signé le 25 octobre permettra à Intel de conquérir le marché des terminaux Internet.

Le leader incontesté du marché des semiconducteurs prépare son avenir en évitant de mettre tous ses oeufs dans le même panier. Alors qu’il vient d’annoncer une vague de 15 nouveaux processeurs pour ordinateurs, stations de travail et serveurs, Intel a signé un accord de licence qui lui permettra de développer et de fabriquer des puces à l’aide de la technologie du britannique ARM.

Tous les analystes le prédisent, le marché des terminaux de connexion à Internet doit connaître une très forte croissance au début du 21ème siècle. Qu’ils soient associés au téléviseur, intégrés dans un téléphone mobile ou dans un agenda électronique, les systèmes de connexion à Internet nécessitent des puces électroniques à très bas prix sans compromis sur la puissance, et, pour les outils sans fil, une consommation d’énergie aussi faible que possible. Une équation qu’Intel n’a pas pu résoudre seul, lui qui vend des puces à plusieurs centaines de dollars l’unité, mais qu’ARM maîtrise depuis longtemps. Quand on compte la dissipation d’énergie des puces en watts chez Intel, on parle de puissances 10 à 100 fois plus faibles chez ARM. Des prouesses obtenues par une conception des processeurs très différente de celle de la technologie x86 d’Intel ou d’AMD.

Intel bénéficiait déjà de droits liés à certaines technologies d’ARM. Le géant avait racheté à Digital et récupéré sa technologie StrongARM, conçue avec la société britannique. La licence lui permettra de bénéficier des progrès les plus récents réalisés par les architectes de puces d’ARM.

Pour en savoir plus : ARM