Investissements IT : les PME relèvent la tête selon SAP France

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En publiant des résultats mitigés du troisième trimestre, SAP se montre prudent. Pascal Rialland, DG de SAP France, note des signes encourageants.

Le groupe SAP s’attend désormais à un chiffre d’affaires 2009 situé entre 6 et 8%. Pour les prévisions 2010, l’éditeur allemande de logiciels pour entreprise reste prudent, pariant sur une « légère croissance ».

Le pragmatisme plutôt que l’optimisme. Mais fort d’une trésorerie regonflée, SAP pourrait initier des opérations de croissance externe en ciblant des secteurs d’industrie spécifiques (médias, télécoms, banques…).

Les résultats du troisième trimestre montrent que SAP subit l’impact de la crise, comme la plupart des grands éditeurs. Son chiffre d’affaires ( US GAAP) a reculé de 9% à 2,51 milliards d’euros et son résultat opérationnel a baissé d’1%. Point positif : l’éditeur gagne deux points de marge d’exploitation (passant de 22,2% à la même période en 2008 à 24,2%).

« Dans le monde, nous cherchons à accroître notre marge en réduisant nos coûts d’exploitation », explique Pascal Rialland, Directeur Général de SAP France. Ce qui passe par des réductions de coût de fonctionnement, de marketing mais aussi une diminution d’effectif.

En début d’année, SAP avait annoncé un plan de départs volontaires portant sur 3000 collaborateurs. Le plan est presque terminé à la fin du troisième trimestre. En France, 39 collaborateurs ont quitté la société par ce biais (sur 1600 personnes).

Coeur de business impacté

Ce qui frappant dans les derniers résultats de SAP, c’est la chute du chiffre d’affaires de la ligne « vente de logiciels », le coeur de business du groupe : – 31% à 525 millions d’euros. Pour la France, Pascal Rialland reste confiant. « Nos résultats sont un peu meilleurs que les autres entités groupe. C’est à dire que la décroissance des ventes logicielles est un peu moins forte. »

Bonne nouvelle : les PME dans la définition SAP (générant un chiffre d’affaires de moins de 500 millions d’euros quand même) relèveraient la tête.

Des projets d’investissements sur des processus centraux comme les progiciels de gestion intégrée (Enterprise Resource planning ou ERP en anglais) de logistique ou de gestion des stocks sont relancés.

« Ce n’est pas le cas pour les grandes entreprises. Ils vont se contenter d’exécuter leur budget 2009, marqué par une diminution des investissements » , précise le patron de SAP France.

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