Iomega StorCenter : de la polyvalence des NAS

Mobilité
Iomega Storcenter px4

Retour d’expérience sur les NAS Iomega StorCenter px4-300d et ix4-200d, que les rédactions de NetMediaEurope (éditeur d’ITespresso.fr) utilisent depuis début 2012.

Intégration dans l’environnement de travail

Plus globalement, tout a peu ou prou évolué dans le bon sens, notamment la gestion des composantes déployées à même les NAS. L’on note un degré de sécurité élevé, puisque seuls s’installent les paquets approuvés par Iomega.

Si le temps nécessaire à la reconstruction de partitions en mode RAID laisse à désirer, il en va tout autrement de l’endurance des StorCenter : pas de plantage à déplorer au cours des mois de test que nous leur avons fait subir. Tout au plus quelques indisponibilités essentiellement dues à des anicroches au niveau du réseau…

Prêts à remplir leur office de centralisation des données (c’est là le principal usage qu’en a notre pôle rédactionnel), les px4-300d et ix4-200d se sont idéalement intégrés au sein des postes de travail des collaborateurs, comme s’il s’agissait de dossiers locaux.

Les échanges sécurisés de fichiers (chiffrement AES-128) en sont devenus des processus naturels, via les partages Samba côté Windows, en NFS pour les Linuxiens ou encore plus rarement par FTP, voire sur volume iSCSI.

Tel était l’objectif originel : banaliser les dispositifs de stockage réseau en poussant leur intégration jusqu’à les rendre quasi transparents pour l’utilisateur final, sans que les administrateurs n’en perdent le contrôle.

Mission accomplie, avec une interface d’administration lisible, sans fioriture, accessible moyennant un simple navigateur Web. Au menu: la surveillance instantanée des connexions et leur blocage si nécessaire, la définition de politiques d’accès et la consultation de rapports unifiés.

Il n’est toutefois pas encore possible de sécuriser, par cette voie, les périphériques au niveau matériel. Ainsi, les ports USB, dont celui à la norme 3.0 situé en façade, restent utilisables par quiconque y relie une mémoire de masse.

Concernant l’USB, la fonctionnalité QuikTransfer nous a rendu de fiers services, avec des débits bidirectionnels plus qu’honnêtes lors d’échanges de données entre NAS et périphériques amovibles tels des disques durs externes.

Léger avantage, difficilement perceptible avec de petits fichiers, pour le px4-300d, qui atteint en crête les 85 Mo/s sur ses baies SATA-III à 6 Gbit/s, facilement accessibles, mais suffisamment sécurisée par un double vissage du panneau frontal.

Son semblable, l’ix4-200d, reprend ce système de verrouillage et supporte également le branchement à chaud de supports de stockage, jusqu’à 3 To par volume, soit un maximum de 12 To sur les quatre emplacements disponibles.

De quoi satisfaire le plus clair des petites et moyennes entreprises, même pour héberger jusqu’aux plus volumineux des fichiers, à savoir des rushes vidéo dans le cas de NetMediaEurope.

Dommage que l’on ne puisse pas en dire autant du processeur et de la RAM, non évolutifs. Pour information, l »ix4-200d embarque une puce Marvell à 1,2 GHz secondée de 512 Mo de mémoire vive ; le px4-300d s’articule autour d’un Intel Atom double coeur à 1,8 GHz. De quoi voir venir malgré tout…

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