L’iPhone, catalyseur des technologies mobiles en entreprise

CloudEntrepriseMobilitéSmartphonesTablettes

Indéniable et entérinée au cours de cette année 2011, la percée des technologies mobiles en entreprise impose les terminaux Apple en qualité d’ambassadeurs. BlackBerry en paie le tribut.

La percée des technologies mobiles en entreprise impose les produits Apple en catalyseurs d’une révolution dont les smartphones sont les principaux ambassadeurs.

Comme le note le Mobile Workforce Project, sur ce segment, les terminaux BlackBerry affichent un net recul, en faveur de l’iPhone et, dans une moindre mesure, d’Android.

L’étude conduite à ce sujet, courant octobre, auprès de 2300 salariés « mobiles » en fonction dans 1100 entreprises du globe (49% en Amérique du Nord, 32% en Europe), confirme la montée en puissance de telles solutions matérielles dont l’usage acquiert une indubitable hybridité.

A savoir qu’une part croissante de ces appareils remplissent désormais, en complément d’un office domestique, un rôle résolument professionnel, sous l’égide d’une productivité de tous les instants.

Globalement plus usité qu’en 2010, et en possession d’un public en moyenne plus jeune de 5 ans, le smartphone est au centre de toutes les attentions, en point de convergence privilégié des communications.

Echo de circonstance à cette « consumérisation » du mobile, les entreprises seraient 58% à équiper leur personnel, contre près des deux tiers l’année passée.

A ce même titre, 73% des dirigeants interrogés reconnaissent tolérer l’intrusion sur leur réseau de machines non-configurées qui échappent à l’administration centralisée des DSI.

Longtemps matérialisé sous la seule forme des ordinateurs portables, le concept de mobilité accuse une redéfinition radicale : les sondés sont nombreux à laisser leurs laptops et autres notebooks au bureau pour le week-end, leur préférant les smartphones.

Moins répandues (44% du panel en est équipé), les tablettes tactiles font la part belle à l’iPad, dont les représentants, essentiellement de deuxième génération (80%) constituent 59% du parc total.

Deuxième larron dans l’exercice, Samsung plafonne à 9% de parts de marché avec sa gamme d’ardoises Galaxy Tab.

La progression la plus remarquable est à mettre à l’actif de l’iPhone, qui réunit désormais sous son aile 45% des salariés mobiles, contre 31% en 2010.

A contrario, BlackBerry s’affiche en retrait, de 35 à 32%, quand Android séduit deux fois plus de mobinautes pour grimper à 21%.

Lire aussi :

Lire la biographie de l´auteur  Masquer la biographie de l´auteur