iZettle lève de la dette et change de DAF pour avancer en point de vente

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iZettle complète son tour de table annoncé en 2015 et y ajoute une levée de dette. Une nouvelle directrice financière prend ses fonctions.

Développer, au-delà de l’encaissement par carte bancaire sur terminaux mobiles, son offre sous l’angle de la « solution point de vente » : objectif réaffirmé pour iZettle.

La FinTech venue de Suède avait fixé le cap en septembre dernier, parallèlement à l’acquisition de la société britannique intelligentpos, à l’origine d’une plate-forme SaaS à destination des commerçants.

Elle entérine sa feuille de route à l’occasion d’une nouvelle levée de fonds, d’un montant de 60 millions d’euros.

Cette enveloppe consiste pour l’essentiel – à hauteur de 45 millions d’euros en l’occurrence – en une levée de dette auprès de Victory Park Capital. Le fonds basé à Chicago investit essentiellement dans le secteur FinTech. Il a dernièrement mis ses billes dans Zibby (gestion des paiements), FinanceFox (courtage d’assurances) et Elevator (solutions d’emprunt).

Les 15 millions d’euros restants sont injectés, comme le souligne TechCrunch, par « des actionnaires historiques », dans le cadre d’une extension du tour de table officialisé en août 2015 (on nous annonçait alors la somme de 60 millions d’euros).

iZettle, dont la valorisation atteint le demi-milliard de dollars, fait montre de ses ambitions en nommant officiellement, à la direction financière, Maria Hedengren, qui arrive en provenance de NetEnt (plate-forme de jeux et de paris en ligne). L’intéressée remplace Stewart Roberts, qui reste au conseil d’administration.

Consolidation

Avec l’acquisition d’intelligentpos, le catalogue d’iZettle s’est, entre autres, enrichi d’un système de gestion des stocks, d’une prise en charge des programmes de fidélité et d’un service d’analyse de fréquentation des magasins.

D’autres opérations de croissance externe pourraient suivre, selon le CEO Jacob de Geer. Le développement technologique se concentrera essentiellement sur les marchés qu’iZettle a déjà investis.

Sur la liste figurent le Brésil, le Mexique, ainsi qu’une dizaine de pays d’Europe, dont la France, officiellement ouverte en mai 2015. Depuis lors, on a vu évoluer le lecteur de CB cœur de l’offre iZettle. Sur le volet logiciel, on aura noté le lancement de la brique « Customers », qui permet de recueillir les adresses e-mail des clients à l’issue d’une vente.

Reste un point d’interrogation sur la solution de financement iZettle Advance, qui permet aux petites entreprises de disposer d’un apport en trésorerie grâce à une avance sur les transactions réalisées par carte. Son lancement en France a déjà été annoncée à plusieurs reprises, mais dans la pratique, les commerçants n’en ont toujours pas vu la couleur.

Les derniers résultats d’iZettle, publiés pour l’année 2015, font étant d’un chiffre d’affaires d’environ 40 millions d’euros, pour des pertes presque aussi élevées.

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