JailBreakMe 3.0 : un million d’appareils Apple « libérés » en 24 heures

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La dernière version de JailBreakMe a été dévoilée hier. Elle permet de « libérer » les terminaux Apple sous iOS 4.3.3, et a déjà été utilisée plus d’un million de fois.

La course entre Apple et la communauté de hackers s’évertuant à casser les protections – et limitations – incluses dans son OS mobile reprend de plus belle.

Le 6 juillet, JailBreakMe 3.0 était dévoilé. Il utilise une faille du format PDF pour contourner les protections de iOS depuis Safari Mobile.

Et pour la première fois, l’iPad 2 peut également bénéficier de la méthode.

Un appareil jailbreaké peut, entre autres, installer des applications non approuvées par Apple depuis Cydia, être utilisé avec n’importe quel opérateur, ou employé comme modem (tethering).

Certains accessoires risquent cependant de ne plus fonctionner, comme le Camera Connection Kit d’Apple, explique l’équipe à l’origine du hack sur Twitter.

Le jailbreak lui-même est très facile puisqu’il suffit de se rendre sur la page officielle du projet et de cliquer sur un bouton.

Il est tout de même recommandé de faire d’abord une sauvegarde complète de l’appareil sur iTunes. Elle permettra d’annuler rapidement le jailbreak si le besoin s’en fait sentir.

Une fois le téléphone « libéré de prison« , un patch propose d’éliminer la faille PDF utilisée.

Ce patch n’est pas disponible pour les utilisateurs traditionnels, qui devront attendre la version 4.3.4 de iOS, probablement dans quelques semaines.

JailBreakMe est développé par une équipe de hackers dirigée par un jeune développeur tenant à rester anonyme. Il se fait appeler Comex.

Un membre de son équipe, Grant Paul, surnommé Chpwn, a révélé ce matin sur Twitter qu’un million de jailbreaks avaient eu lieu depuis la sortie du logiciel, 24 heures auparavant.

Notons que la pratique a gagné en popularité depuis qu’une exception au Digital Millenium Copyright Act, qui interdit normalement le contournement de ce genre de protections, a été approuvée l’année dernière aux Etats-Unis par l’US Copyright Office.

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