‘Jean-Luc Delarue dans l’avion’ : l’animateur ne veut plus voir un buzz vidéo en ligne

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Une opération « buzz marketing » sous forme de vidéo amateur, réalisée pour le
compte du magazine Choc, irrite l’animateur télé, qui fait appel à la justice.

Une excellente opération mêlant buzz marketing et people se transforme en bataille judicaire. Vendredi après-midi, le tribunal de grande instance de Nanterre (Hauts-de-Seine) devait examiner en référé une plainte déposée par Jean-Luc Delarue pour « atteinte au droit au nom » et « utilisation de son image sans autorisation à des fins commerciales » à l’encontre du magazine Choc. Une information révélée par Le Figaro dans son édition datée du 14 mars.

Cette action en justice est liée aux péripéties de Jean-Luc Delarue dans l’avion entre Paris et Johannesbourg. Pour avoir les détails croustillants de l’incident, nous laisserons à nos lecteurs le soin decortiquer la presse people. Ce que Jean-Luc Delarue dénonce, c’est l’exploitation de ce dérapage en plein vol à travers une fausse vidéo amateur diffusée en ligne à l’occasion du lancement de la nouvelle formule du magazine Choc. Le titre vient en effet d’adopter un rythme hebdomadaire.

Une campagne de buzz marketing bien inspirée conçue par l’agence Buzzman (leur credo affiché : « Guerilla, Advertising and Viral Agency ») et réalisée par le studio de production Milk. Encore récemment, la vidéo était disponible sur le site Internet du magazine Choc. Mais, on peut la trouver encore sur les plates-formes de partage de fichiers du genre YouTube ou Dailymotion. Elle a constitué également une bonne blague à envoyer à ses copains par mail.

Selon Le Figaro qui s’est procuré l’assignation, l’animateur et PDG de la société de production Réservoir Prod’ réclame 100 000 euros de dommages et la parution du jugement à la fois en couverture du magazine et sur son site Internet.

Mais il reste la cerise sur le gâteau : alors que la vidéo a fait le tour de la terre, Jean-Luc Delarue demande à Choc de tout mettre en oeuvre pour faire arrêter la diffusion de la vidéo sur le Net. Et ce, sous astreinte de 5 000 euros par jour par infraction constatée. Le jugement devrait être rendu sous huit jours.


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