Jechange.fr : on a testé pour vous

Cloud

Une faille dans la sécurité chez Empruntis.com, un prestataire de Jechange.fr, a été corrigée grâce à Vnunet.fr.

Pour un premier contact, ce fut un peu raté. Soucieux de tester Jechange.fr,  j’ai demandé, vendredi 19 septembre, des devis pour une assurance-santé. Première surprise : dès que l’on clique sur l’onglet « assurance » de Jechange.fr, le contenu est fourni par un prestataire, Empruntis.com, « spécialiste en crédit immobilier, crédit conso, assurances, placements et rachat de crédit ».

« Nous n’avons pas encore tout développé nous-même », explique Gaël Duval, co-fondateur, avec Renaud Beaupère, de Jechange.fr. « Pour l’instant, nous sous-traitons le mobile à Meilleur Mobile, qui est également partenaire de Kelkoo, et nous sous-traitons l’assurance à Empruntis.com. Ces deux parties devraient être réalisées en interne début 2009. »

Seconde déconvenue : après avoir consciencieusement rempli ma demande (une assurance-santé), sélectionné un prestataire et demandé un devis, je me suis retrouvé sur une fiche récapitulative… qui n’était pas la mienne ! Sont apparus les noms et coordonnées d’une personne que je ne connaissais ni d’Eve, ni d’Adam ! Pour vérifier qu’il ne s’agissait pas d’une fiche « virtuelle » (par exemple, pour expliquer quelles informations il fallait donner), j’ai appelé cet inconnu.

Il m’a répondu qu’il avait effectivement demandé à comparer des offres de crédit il y a environ cinq ans, que l’adresse postale qui figurait sur sa fiche n’était plus valable depuis longtemps, mais qu’en revanche, son mail et son numéro de mobile (qu’il ne possédait pas à l’époque – ce qui laissait supposer qu’il y avait eu croisement avec des bases de données plus récentes) étaient exacts.

Réponse d’Empruntis

Interrogé, Gaël Duval s’est tourné vers son prestataire. Empruntis lui a répondu quelques heures plus tard : « suite à une mise à jour récente en assurance santé, une fonction ne réagissait plus comme prévu dans le cas d’une chaîne de caractères avec une apostrophe dans le champ « adresse ». En conséquence, le dossier se voyait attribué un numéro de client très inférieur aux numéros de client actuel. Dans des cas extrêmement rares, cela pouvait correspondre à un client qui était encore en base, car 99% des clients plus vieux d’un an sont supprimés de la base. Cela explique que M. Henno soit tombé sur les coordonnées d’un client correspondant à un dossier datant de 2002″.

En tout cas, lundi 22 septembre au matin, tout semblait être rentré dans l’ordre : j’ai refait exactement la même procédure et tout s’est normalement déroulé.