Jour de grève : les personnels des groupes IT se sont mobilisés

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France Telecom donne un taux de participation de 30,35%. Les salariés d’autres groupes ont aussi exprimé leur grogne : HP-EDS, Schneider, Alcatel-Lucent…

Une période particulière pour France Telecom puisque l’entreprise est mobilisée dans le Sud-Ouest du pays pour réparer les dégâts après la tempête du week-end dernier.

« Au nom de la solidarité avec les victimes de la tempêtes, les collaborateurs pouvaient faire leur journée de travail avec des brassards ‘en grève' », explique un représentant du service presse de France Telecom. Mais celui-ci n’a pas pu préciser la proportion des salariés mobilisés dans les régions concernés qui avait opté pour ce système spécifique.

La direction du groupe assure qu’elle n’a pas constaté d’arrêt total d’activité en fonction des branches (grand public, professionnel avec Orange Business Services… ). Néanmoins, des perturbations ont pu être ressenties sur les services de type hotlines et les services de renseignements (118… ).

Sur le blog Presse Citron, il est relaté cette mésaventure. « Le client contacte la hotline pro Oleane, qui lui indique (probablement par répondeur, je n’ai pas le détail) que le service est fermé aujourd’hui pour cause de grève. » Un point que le service de communication corporate de l’opérateur n’a commenté, « faute d’éléments à sa disposition ».

Le pôle Sophia-Antipolis inquiet

Vnunet.fr a contacté également un représentant du service de presse de SFR, qui assure n’avoir pas recensé de perturbation de service au niveau groupe au cours de la journée. Ce qui ne veut pas dire que l’opérateur a été complètement épargné. Ainsi, un reporter de France 2 a interviewé un salarié travaillant chez SFR présent dans le cortège de Toulouse (Haute-Garonne).

Outre les pôles IT de la région parisienne, on a recensé des mouvements de protestation en province et en provence. Ainsi, lors de la manifestation organisée à Nice (Alpes-Maritimes), on a retrouvé des salariés de sociétés installées dans le pôle Sophia-Antipolis : Amadeus, Alcatel-Space, Schneider…

Ils étaient venus exprimer leur ras-de-bol concernant pêle-mêle les plans de restructuration (suppression de postes à la clé), le pouvoir d’achat en berne et les risques de délocalisation des activités.


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