Julie Desk : l’assistant virtuel des rendez-vous pros lève 2,5 millions d’euros

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La start-up WePopp, à l’origine de l’assistant virtuel Julie Desk pour la gestion des agendas professionnels, lève 2,5 millions d’euros.

Side Capital n’a pas oublié WePopp.

Le fonds d’entrepreneurs, consacré à l’amorçage dans le secteur du numérique, avait, début 2016, investi 600 000 euros dans cette start-up francilienne à l’origine de Julie Desk, un assistant virtuel pour l’organisation de rendez-vous.

Le voilà qui remet au pot dans le cadre d’un tour de table de 2,5 millions d’euros auquel participe également Entrepreneur Venture.

Le fonds SaaS Lab, créé fin 2016 et derrière lequel on trouve notamment Bertrand Fredenucci (déjà fondateur, avec son frère Didier, de Btwinz SaaS, qui investit dans les éditeurs cloud européens), est aussi dans la boucle.

Son premier financement privé, WePopp l’avait obtenu l’année de sa création ; en l’occurrence, en 2013. À l’époque, son offre consistait en une application destinée à faciliter les sorties entre amis via un système de questions-réponses entre participants.

Le virage de l’assistant personnel mâtiné d’intelligence artificielle avait été pris l’année suivante.

Une levée de fonds de 200 000 euros réalisée exclusivement auprès de clients avait suivi en 2015. WePopp se fixait alors un objectif de 1 000 clients d’ici à la fin de l’année et évoquait, pour 2016, un tour de table de 2 millions d’euros.

Un backup humain

Dans la pratique, la start-up communique toujours, pour l’heure, sur “ plus de 200 clients ”, dont La Fourchette, Leetchi, Anaxago, iAdvize et Mangopay. Il faut dire qu’elle a jusqu’alors choisi de concentrer son développement commercial en France.

Les pays anglo-saxons sont néanmoins dans le viseur, Julie parlant aussi bien anglais que français.

Sa mise en place implique de lui donner accès à au moins un calendrier (iCloud, Google, Exchange, Office 365). Chaque utilisateur renseigne ensuite éventuellement ses habitudes (horaires de travail, adresses préférées pour déjeuner, durées par défaut des rendez-vous…).

Une fois l’assistant paramétré, on communique avec lui en lui envoyant des e-mails ou en l’incluant en copie dans une conversation. L’idée étant d’automatiser l’organisation de rendez-vous en trouvant un créneau qui convienne à tous, en envoyant les invitations et en gérant les imprévus.

Julie exploite des algorithmes de traitement du langage naturel, mais des opérateurs humains peuvent intervenir pour les requêtes les plus délicates. Dans tous les cas, WePopp s’engage sur une réponse en moins de 2 heures (temps moyen : 20 minutes).

Les trois ingénieurs polytechniciens qui en sont à l’origine (Guillaume Michiels, Nicolas Marlier et le CEO Julien Hobeika) ont l’intention de “ doubler ” les performances de l’assistant et d’y intégrer davantage de fonctionnalités, dont une passerelle avec Skype for Business et la possibilité de réserver des billets de train.

Dans le même ordre d’idée, il existe déjà un outil de réservation de restaurants, disponible uniquement dans le cadre de la formule la plus onéreuse à 199,99 euros HT par mois et par utilisateur.

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