Julien Codorniou (Facebook) : « Notre objectif final, c’est de vendre de la disruption »

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Aujourd’hui (mardi 29 mars), Facebook organise une première session Developer Garage sur Paris. Interview de Julien Codorniou, l’ex- « Mr programme BizSpark » de Microsoft désormais en charge des partenariats France + Benelux pour Facebook.

C’est le nouveau défi de Julien Codorniou : stimuler l’écosystème de Facebook en France.

L’ex-instigateur et superviseur du programme BizSpark de Microsoft (« identifier et accompagner les start-up à fort potentiel ») a pris les fonctions de Directeur des Partenariats pour la France et le Benelux du côté du réseau social.

Mi-février, il a rejoint l’équipe de Facebook en France (une douzaine de personnes actuellement).

Comment Facebook compte créer un « écosystème développement » autour de la plate-forme communautaire (600 millions de membres dans le monde) dans l’Hexagone ?

Interview de Julien Codorniou en pleine session Developer Garage sur Paris (interview réalisée le 28/03/11).

ITespresso.fr : Quelle est ta lettre de mission pour Facebook en France ?
Julien Codorniou : Facebook, c’est trois choses : les utilisateurs, les annonceurs et la plate-forme. Je vais me charger des relations avec les développeurs d’applications pour Facebook et avec les grands groupes. Nous voulons aider le monde des médias, du mobile, de l’e-commerce ou du gaming à embrasser le phénomène du social. Des petites start-up ont déjà compris comment cela marchait. Mais elles veulent aller plus loin.

ITespresso.fr : C’est assez large comme profils de partenaires recherchés…
Julien Codorniou : C’est vrai. C’est un peu tout mais le développeur est le dénominateur commun de tous ses partenaires. Nous recherchons à la fois des grands acteurs dans ces différents domaines. Par exemple, c’est le cas de Kobojo ou Weka qui ont développé des jeux Facebook qui marchent très bien. Mais aussi des petites structures agiles qui poussent déjà des applications Facebook. En troisième position, nous recherchons également des sociétés de services qui pourraient agir pour le compte de clients souhaitant évoluer sur Facebook (gestion de fan pages, intégration du bouton Facebook Connect…). Il ne s’agit nullement de trouver des start-up susceptibles d’être rachetées par Facebook. On en a racheté quelques-unes dans la Silicon Valley. Mais, là, ma mission s’inscrit dans une logique de partenariat afin de développer un écosystème en France.

ITespresso.fr : Comptes-tu organiser l’écosystème Facebook à la manière dont tu as mené le programme Microsoft BizSpark ?
Julien Codorniou : Non. Ce n’est pas tout à fait les mêmes interlocuteurs. Je passe 15% de mon temps avec les start-up et 85% avec les grands comptes. Nous allons organiser d’autres sessions Facebook Developer Garage comme celles que nous organisons aujourd’hui sur Paris. Nous allons en faire une chaque mois. Nous prévoyons d’en organiser sur des grandes villes de France comme Lille ou Marseille. Mais aussi en Belgique et à Amsterdam.

(lire la suite de l’interview page 2)

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