Julien Codorniou (Facebook) : « Notre objectif final, c’est de vendre de la disruption »

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Aujourd’hui (mardi 29 mars), Facebook organise une première session Developer Garage sur Paris. Interview de Julien Codorniou, l’ex- « Mr programme BizSpark » de Microsoft désormais en charge des partenariats France + Benelux pour Facebook.

ITespresso.fr : Comptes-tu développer des relations personnalisées avec l’écosystème Facebook ou ce sera plutôt un mode automatique ?
Julien Codorniou : Ce sera les deux. Il existe déjà une grande documentation en ligne.

ITespresso.fr : Quelles sont les premières agences certifiées Facebook en France ?
Julien Codorniou : Il y en a trois françaises qui sont référencées dans le programme monde Preferred Developer Consultants de Facebook : KRDS [avec des références clients comme Dior, Renault, Danone], 909c [Dior, Zadig&Voltaire, Condé Nast Digital (Vogue, Glamour), Cdiscount.com], et SocialBliz [Groupama, Fnac, Warner Bros…]. Dans un an, je pense que j’en aurais intégré une vingtaine.

ITespresso.fr : Quels exemples de groupes français ont bien négocié le « virage Facebook » ?
Julien Codorniou : La Redoute pour le commerce électronique, TF1 ou Canal Plus pour les médias.

ITespresso.fr : Pour mettre un pied dans l’écosystème Facebook, comment expliquer le concept du social graph ?
Julien Codorniou : C’est ma représentation dans l’univers Facebook : qui je suis, quels sont mes amis, ce que j’aime, quels endroits je fréquente…C’est tout ce qui définit ma place sur Facebook. Cela s’appelle aussi l’Open Graph et c’est ouvert à nos partenaires. Nous souhaitons que des acteurs dans l’e-commerce ou les médias en ligne par exemple adopte le social graph pour entretenir des relations personnalisées avec ses clients ou ses lecteurs et leur fournir des produits ou services plus pertinents. Tout le monde connaît des succès comme Zynga ou Groupon aux Etats-Unis. Ces sociétés ont su exploiter ce potentiel quasi-illimité en termes de reach du social graph. Je passe beaucoup de temps avec les grands groupes européens à expliquer comment cela marche, comment embrasser le social et comment trouver un rythme d’innovation similaire à ce que j’ai vu aux Etats-Unis en mettant le social graph au coeur de leurs stratégie. Notre objectif finalement, c’est de vendre de la disruption [update 29/03/11, et non « distribution « comme écrit auparavant dans le titre, ndlr].

ITespresso.fr : Existe-t-il un système de commissionnement derrière le social graph ?
Julien Codorniou : Non. Pas du tout.

(lire la fin de l’interview page 3)

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