Kobo et la Fnac, un duo insolite pour un lecteur d’e-books

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Kobo by Fnac

Fruit de l’association de la Fnac et du constructeur canadien Kobo, la liseuse électronique éponyme s’attaque au Kindle d’Amazon. Sa différence, elle la cultive grâce à un port SD qui la rend moins dépendante du cloud.

La Fnac a organisé avec minutie la succession de sa première liseuse électronique, la FnacBook, sortie en 2010.

Le distributeur français de produits culturels et high-tech s’est associé au constructeur canadien Kobo (qui détient 10% du marché américain) pour dévoiler un successeur proposé en boutique à 129 euros et vendu au même tarif sur Internet.

L’opérateur SFR devrait également en assurer la distribution, dans ses espaces dédiés et sur le Web.

La présence oppressante de l’Amazon Kindle a eu l’effet d’une bombe dans le monde des e-readers, ces terminaux à encre électronique dont la silhouette rappelle les tablettes tactiles, quand les fonctionnalités se limitent à la lecture.

Il s’est ainsi murmuré, plusieurs semaines durant, que la Fnac orchestrait en coulisses l’intronisation d’une solution concurrente, que les observateurs prévoyaient au plus tard pour les fêtes de fin d’année.

Effectivement, la dénommée Kobo by Fnac prendra ses aises dans les rayons à compter du 28 novembre. La procédure de pré-commande sur Internet est d’ores et déjà ouverte.

Ce compagnon numérique de 16,5 centimètres sur 11,4 embarque 2 Go de mémoire interne et dispose d’un salvateur port SD qui minimise d’autant la dépendance vis-à-vis du cloud, comme c’est le cas avec Amazon.

L’utilisateur peut ainsi désactiver à sa guise la connexion Wi-Fi 802.11n intégrée (pas de 3G) sans craindre la page blanche.

A contrario, il bénéficie d’un rendu à 16 niveaux de gris sur l’écran 6 pouces (format d’un livre de poche) de ce terminal pas tout à fait plat comme une limande (1 centimètre d’épaisseur) dont l’autonomie, non estimée en nombre de pages « tournées », atteint les 30 jours selon les données constructeur.

Alors qu’Amazon affiche plus qu’une simple tendance à commercialiser ses appareils comme des canaux d’accès à des services payables à l’année (en témoigne cet abonnement à 79 euros pour la tablette Kindle Fire), la Fnac laisse place au libre arbitre du lecteur sensible enfoui en tout un chacun.

Reste que le catalogue officiel compte 80 000 ouvrages électroniques, soit deux fois plus que celui d’Amazon. Devraient d’ailleurs s’y adjoindre les 2 millions de titres essentiellement anglophones qui composent la bibliothèque numérique de Kobo.

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