Kodak : 1000 postes de plus sur la sellette

Régulations

Conséquence d’un recentrage sur les solutions d’impression et le BtoB, Kodak annonce une nouvelle vague de suppressions de postes. Un millier d’emplois sont sur la sellette.

Les réductions d’effectifs se poursuivent chez Kodak, avec en ligne de mire une nouvelle charrette de suppression de postes pour conclure l’exercice 2012.

Déclaré en faillite au mois de janvier et placé en redressement judiciaire sous la protection du Chapter 11, l’ex-géant de la photographie avait d’abord entériné, dans le cadre de sa restructuration, la suppression de quelques 2700 emplois.

Mais alors que le prêt de 950 millions de dollars contracté auprès de Citigroup n’a pas suffi à éponge l’intégralité de ses dettes, le groupe high-tech américain poursuit toujours un objectif de réduction des coûts.

Conséquence d’un recentrage sur les solutions d’impression et le BtoB aux dépens des activités d’imagerie grand public, 1000 postes supplémentaires sont menacés.

Kodak espère en effet finaliser pour début 2013 la scission et la revente consécutive de plusieurs de ses divisions, notamment le Print & Output System, qui produit des supports « traditionnels », en l’occurrence du papier photo et des pellicules pour appareils argentiques.

Egalement ancrées dans le collimateur, les Retail System Solutions et Event Imaging Solutions, respectivement chargées des tirages photo en laboratoire et de la vente de produits événementiels dérivés.

Bloomberg évoque par ailleurs un chamboulement du top management : le directeur général Philip Faraci et la directrice financière Antoinette McCorvey sont annoncés sur le départ.

Pour éponger une partie de ses créances, Kodak a par ailleurs mis à contribution son généreux portefeuille de licences technologies pour en sortir quelque 1100 brevets de photographie numérique, mis aux enchères avec la ferme intention d’en tirer au moins 2,2 milliards de dollars.

Aux dernières nouvelles, les meilleures offres n’auraient pas dépassé les 500 millions de dollars, malgré la prise de parole de deux consortiums respectivement emmenés par le duo Apple – Microsoft et le quartet Google – HTC – LG – Samsung.

Depuis 2003, au gré d’une inéluctable prise de pouvoir du numérique, Kodak a fermé 13 usines, clos 130 laboratoires et prononcé la suppression de 47 000 postes.

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