L’AFDEL veut que le logiciel figure en bonne place dans le grand emprunt national

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L’association des éditeurs de logiciels AFDEL pousse « sept priorités » afin de séduire la Commission Juppé-Rocard.

A l’instar des opérateurs en fibre optique et des acteurs de l’électronique (à travers la FIEEE), les éditeurs de logiciels veulent peser dans les choix prioritaires des secteurs qui seront retenus pour le grand emprunt national.

L’Association française des éditeurs de logiciels (AFDEL), qui revendique 160 membres, vient de publier les propositions remises à la commission ad hoc co-présidée par Alain Juppé et Michel Rocard.

Sept priorités, présentés comme des « leviers de croissance », ont été dégagées comme l’essor du cloud computing (présenté comme de grandes centrales numériques), le co-investissement accru dans la logique de l’accord AFDEL – Fonds stratégique d’investissement (FSI) ou la modernisation des systèmes d’information des administrations (archivage électronique, e-administration de confiance comme la cryptologie), modernisation des outils des collectivités locales…

L’AFDEL prône aussi le développement d’une filière de formations orientées métiers Logiciel, un appel à projet « Green Software » (par exemple « smart grid » ou réseau de distribution de l’électricité intelligent) et le développement de l’usage des TIC dans les TPE-PME et la création d’un fonds de garantie pour permettre aux PME du Logiciel d’accéder à la commande des grands donneurs d’ordre dans la logique d’un Small Business Act à l’américaine.

Actuellement, les consultations sur le grand emprunt national s’accélèrent. Nicolas Sarkozy voudrait lancer cette opération pour « financer les investissements d’avenir » début 2010.

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