La 3G et la 4G dans le métro parisien, c’est pas pour demain

4GMobilité
ratp-3g-metro

Les rames de métro et de RER à Paris ne devraient pas bénéficier des réseaux 3G et 4G avant 2017. Le déploiement sous-terrain ne facilite pas les choses…

La 3G et la 4G dans le métro parisien était attendues pour 2016. « La totalité du métro devrait être équipée fin 2016… soit 16 lignes (métro et RER) et 213 km de rails », avançait la RATP en décembre 2013 à l’occasion de l’accord signé avec Orange.

« La totalité des stations de la RATP sera équipée d’ici fin 2015 », déclarait même en amont le transporteur lors de la signature avec SFR en juillet 2012.

Le haut et très haut débit mobile risquent finalement de ne pas arriver avant 2017 dans les sous-sols parisiens pour les 7 millions de voyageurs quotidien de la capitale et sa périphérie.

A l’occasion d’une conférence de presse, la RATP a indiqué, mardi 27 janvier, que l’équipement des lignes de métro et RER en 3G et 4G est en cours mais que le chantier serait achevé « pour fin 2017 », a indiqué le groupe sur Twitter.

Les voyageurs des lignes 1 et A devraient néanmoins en bénéficier dès cette année. « En 2015, les lignes 1 & A seront les 1ères lignes équipées en totalité en #3G et #4G », a indiqué, toujours par tweet, le secrétaire général de la RATP, Emmanuel Pitron.

Sans préciser de date. Il s’est également réjouit de l’engagement des quatre opérateurs mobiles à fournir les services mobiles dans les transports sous-terrain. Free ayant clôt une liste ouverte par SFR rapidement suivi par Bouygues Telecom, rappelle Silicon.fr.

La RATP n’a pas expliqué les raisons de ce retard. Mais le déploiement d’infrastructure mobile dans les sous-sols n’est pas une mince affaire.

L’architecture n’a pas été conçue, à l’origine (comment aurait-elle pu l’être ?), pour réserver des espace dédiés à l’hébergement des équipements radio des opérateurs et leurs systèmes de refroidissement.

Il ne s’agit pas moins de mettre à niveau un parc de 2 500 antennes, aujourd’hui en 2G, réparties sur quelque 321 sites. D’où la nécessité de mutualiser le réseau mobile et l’ensemble des fréquences (900, 1800 et 2100 MHz pour la 3G, 800 et 2600 pour la 4G) pour l’ensemble des opérateurs mobiles.

Un chantier mené par l’intégrateur d’infrastructures Sogetrel depuis 2013. Le très haut débit mobile n’est cependant pas totalement absent du réseau sous-terrain.

Les stations du RER A entre La Défense et Gare de Lyon, et les trains qui les relient, disposent aujourd’hui d’une couverture 3G/4G, indique la RATP.

 

Crédit image : Bikeworldtravel – Shutterstock.com

Lire aussi :