La Chine bientôt à court d’adresses IP

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Le passage à l’IPv6 devient urgent. Environ 80% des adresses en IPv4 sont désormais utilisées en Chine.

Des officiels chinois appellent à la migration en masse vers l’IPv6, après avoir révélé qu’il ne reste plus à la Chine que 830 jours de ressources IPv4. Li Kai, directeur IP du CNNIC (China Internet Network Information Center), est à l’origine de cette révélation.

Li a expliqué lors d’une conférence qu’à moins d’un rapide passage à l’IPv6, les utilisateurs Internet chinois vont commencer à avoir des problèmes pour rester en ligne. « Nous avons tenu des séminaires presque partout pour expliquer aux opérateurs de demander les adresses IP restantes dès que possible, et de préparer les nouvelles adresses en IPv6 pour les utilisateurs Internet » déclare Li, d’après les informations d’Etat.

Environ 80% des ressources IPv4 de la Chine sont maintenant utilisées. L’allocation IP du pays a récemment dépassé celle du Japon, ce qui le fait passer en seconde position derrière les Etats-Unis. Li prévient que la Chine risque d’être à la traîne derrière les Etats-Unis, qui dispose d’un réseau IPv6 bien développé. Par opposition, seuls les établissements éducatifs chinois utilisent l’IPv6.

Pas assez d’information de la part des FAI

L’IPv4 est le seul protocole Internet à avoir connu un déploiement à grande échelle, et utilise des adresses 32 bits, ce qui permet à 4,2 milliards de périphériques distincts de rester en ligne. En 1980, c’était beaucoup. Mais aujourd’hui, de plus en plus de périphériques sont compatibles Internet, et les ressources IPv4 seront épuisées d’ici 2010, voire avant. Toutefois, les estimations de Li concernant la préparation de l’Occident à l’IPv6 sont peut-être un peu optimistes.

D’après Vint Cerf, « Chief Internet Evangelist » chez Google, les fournisseurs d’accès Internet n’informent pas suffisamment les clients de ce passage obligé. « Ils restent dans une logique « Personne ne l’a demandé », et n’accordent donc pas une importance suffisante à la continuité de leurs activités » a-t-il déclaré au Times. « Quand ils se réveilleront enfin, tout le monde se bousculera pour disposer de l’IPv6 et ils risquent de ne pas l’implémenter correctement ».

Des officiels chinois appellent à la migration en masse vers l’IPv6, après avoir révélé qu’il ne reste plus à la Chine que 830 jours de ressources IPv4. Li Kai, directeur IP du CNNIC (China Internet Network Information Center), est à l’origine de cette révélation.

Li a expliqué lors d’une conférence qu’à moins d’un rapide passage à l’IPv6, les utilisateurs Internet chinois vont commencer à avoir des problèmes pour rester en ligne. « Nous avons tenu des séminaires presque partout pour expliquer aux opérateurs de demander les adresses IP restantes dès que possible, et de préparer les nouvelles adresses en IPv6 pour les utilisateurs Internet » déclare Li, d’après les informations d’Etat.

Environ 80% des ressources IPv4 de la Chine sont maintenant utilisées. L’allocation IP du pays a récemment dépassé celle du Japon, ce qui le fait passer en seconde position derrière les Etats-Unis. Li prévient que la Chine risque d’être à la traîne derrière les Etats-Unis, qui dispose d’un réseau IPv6 bien développé. Par opposition, seuls les établissements éducatifs chinois utilisent l’IPv6.

Pas assez d’information de la part des FAI

L’IPv4 est le seul protocole Internet à avoir connu un déploiement à grande échelle, et utilise des adresses 32 bits, ce qui permet à 4,2 milliards de périphériques distincts de rester en ligne. En 1980, c’était beaucoup. Mais aujourd’hui, de plus en plus de périphériques sont compatibles Internet, et les ressources IPv4 seront épuisées d’ici 2010, voire avant. Toutefois, les estimations de Li concernant la préparation de l’Occident à l’IPv6 sont peut-être un peu optimistes.

D’après Vint Cerf, « Chief Internet Evangelist » chez Google, les fournisseurs d’accès Internet n’informent pas suffisamment les clients de ce passage obligé. « Ils restent dans une logique « Personne ne l’a demandé », et n’accordent donc pas une importance suffisante à la continuité de leurs activités » a-t-il déclaré au Times. « Quand ils se réveilleront enfin, tout le monde se bousculera pour disposer de l’IPv6 et ils risquent de ne pas l’implémenter correctement ».