La Commission européenne n’aime pas les conciliabules entre opérateurs mobiles

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Bruxelles a engagé une enquête informelle pour déterminer si cinq opérateurs mobiles européens (dont Orange) ne tombent pas sous le coup d’une entente nuisant à la concurrence.

Bruxelles n’apprécient pas les réunions informelles entre opérateurs mobiles européens.

Ces derniers ont pris l’habitude de se réunir dans le cadre du Mobile World Congress de Barcelone pour discuter de grandes problématiques liées à leur secteur de prédilection (itinérance, normes technologiques, financement des infrastructures…).

Des réunions organisées à huis clos qui alimente des soupçons d’entente.

Le Financial Times a révélé que cinq opérateurs se retrouvent dans le collimateur de la Commission européenne : France Telecom – Orange, Deutsche Telekom, Telecom Italia, Telefónica et Vodafone.

Ses dirigeants se seraient ainsi rencontrés plusieurs fois depuis 2010 dans le cadre d’un groupement informel baptisé « E5 ».

Le groupement GSMA, qui fédère l’ensemble des opérateurs mobiles dans le monde, serait également concerné par cette enquête qui reste informelle en l’état actuel.

La Commission européenne demande juste des informations aux opérateurs concernés et à la GSMA par le biais d’un questionnaire. On verra la suite…

Dans la période 2005-2006, les autorités de la régulation de la concurrence en France avaient imposé de lourdes sanctions financières (révisées à la baisse depuis) aux trois opérateurs (France Telecom, SFR et Bouygues Telecom) pour avoir échangé des informations stratégiques portant sur les nouveaux abonnements et les résiliations sur la période 1997-2003.

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